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Publié par Penhars infos

 Alex C. Mueller au collège Max-Jacob à Penhars.



Alex C. Mueller, directeur adjoint scientifique au CNRS (accélérateurs, énergie nucléaire, interdisciplinaire), a donné, cet après-midi, une conférence au collège Max-Jacob de Quimper.

 

Après avoir évoqué devant les collégiens son parcours scolaire et professionnel, le physicien a présenté la «maison », le CNRS. 2500 chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels techniques qui travaillent dans une vingtaine de laboratoires disséminés sur tout le territoire national. « Il est nécessaire, a-t-il déclaré, que nous expliquions aux gens nos motivations et les applications concrètes de nos découvertes, par exemple dans la santé ou dans le traitement des déchets nucléaires ».

 

Les accélérateurs de particules

Il a donc parlé de son « domaine », les accélérateurs de particules qui sont devenus « les outils les plus importants pour la physique de la matière élémentaire ». Du tube cathodique des vieux postes de télévision à la construction du grand accélérateur de particules de Genève (LHC) qui pourrait permettre de mieux comprendre l’origine de l’univers, Alex Mueller a ouvert pour son jeune auditoire les portes de l’infiniment grand.

 

Le Big Bang

« Avant le Big Bang, on pense que l’univers était si petit qu’il tenait à l’intérieur d’une main ». Le grand choc a libéré des particules qui se sont attirées, repoussées ou assemblées pour former notre monde qui n’est pas fini. « Tous les jours, a affirmé le scientifique, un tas d’ « objets » se créent dans notre espace ». Et il a posé la question : « Peut-on former un micro Big Bang ? ».

 

A Genève

Ce sera la plus grande expérience de physique de ce début de siècle. Grâce au grand accélérateur de Genève. Une immense boucle souterraine de 27 km, si grande que l’œil humain en voit à peine la courbe. Une expérience à laquelle participent 40 pays. Le principe est de produire dans l’anneau un choc frontal entre deux faisceaux de particules et de suivre, grâce à quatre capteurs, la dispersion des particules. Le premier essai, en septembre dernier, a dû être interrompu, à cause d’un échauffement excessif dans « un maillon faible ». Tout devrait être en place l’été prochain.


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R
quand je lis votre article, ça me fait un peu peur cette histoire de big bang.
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R
quand je lis votre article, ça me fait un peu peur cette histoire de big bang.
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R
Merci pour cet article. C'est dommage que les adultes ne soient pas sollicités (sur leur temps de travail, eux aussi?) pour assister à des présentations de ce type.Quant à la question du micro big bang, bien sûr, si l'on peut se réjouir d'avoir des outils qui nous permettraient de mieux comprendre l'origine de tout ça, on doit aussi se poser la question des conséquences de ces expériences. Déjà qu'on ne maîtrise pas du tout l'outil nucléaire - quoi qu'on en dise... - alors un nouveau choc originel... même "micro"! Le chercheur dit lui-même qu'au départ l'univers tenait (croit-on) dans la paume de la main... Comment gérer l'expansion de cette création, si création il y avait? Maîtrise-t-on vraiment notre technologie? (les pollutions diverses et variées, et les exemples du nucléaire me suffisent à trouver la réponse à ma question...)
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F
je suis professeur de physique au collège max jacob et nous nous sommes vus hier.je trouve votre article très intéressant et fait une bonne synthèse de cette conférence. Par contre, le titre ne me convient pas du tout. La crainte du micro big-bang ( même si la question mérite d'être posée et a des réponses ) n'est pas le sujet central de la rencontre d'hier.Amicalementfranck abautret
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