Une 6éme classe de sixième au collège Max-Jacob... le patrimoine ...l'enseignement de l'éloquence ...
Tout est en place au collège Max-Jacob pour accueillir demain les enseignants, lundi les élèves de sixième et mardi les autres classes. " J'ai tous mes professeurs ", se réjouit Bruno Dubois, le principal du collège. Et, plus encore, de l’ouverture d'une nouvelle classe de sixième.
A la veille de la rentrée, les effectifs des classes de 5éme, 4ème et 3ème sont complets. Il reste quelques places en 6ème grâce à l'ouverture de la nouvelle classe. L'effectif total est, à ce jour, de 481 collégiens. 1/3 du quartier, 2/3 des communes du secteur.
Pour s'occuper de ces jeunes et faire marcher l'établissement, 100 adultes dont 48 professeurs. Avec une stabilité remarquable. Trois arrivées : un documentaliste, une professeur d'espagnol, un enseignant en Ulis. Tous les autres connaissent la maison et certains depuis très longtemps !
Des messages dans les classes
Les bâtiments sont bien entretenus et les classes bien équipées. Pendant les vacances, le conseil départemental a fait renouveler toutes les chaudières. Rapidement, les sonneries " stressantes " vont être remplacées par un réseau sans fil qui pourra transmettre six messages différents dans les salles et sur les cours. On pourra parler aux classes et même ... programmer de la musique ! C'est une mise en conformité du PPMS, plan particulier de mise en sûreté face aux risques majeurs.
Patrimoine et architecture
Les six classes de sixième ont chacune un thème particulier qu'elles développent tout au long de l'année : une classe scientifique et numérique, l'atelier des lecteurs, le sport, la classe à horaire aménagé musique (CHAM), une classe " langue et civilisation anglophone " qui travaillera avec un assistant anglais, une classe " patrimoine et architecture " ... qui a de quoi faire dans notre ville et la Cornouaille !
L'apprentissage de l'éloquence en troisième
Le collège Max-Jacob a été choisi par le Ministère pour expérimenter " l'enseignement de l'éloquence ". Une heure par quinzaine, avec les professeurs de français, les élèves de troisième vont apprendre à s'exprimer en public, à développer les arguments, a écouter et à débattre.
Pour les parents qui ne parlent pas français
Des ateliers sur 60 heures dans l'année vont être proposés aux parents qui ne parlent pas français pour qu'ils soient plus acteurs dans la réussite scolaire de leur enfant. On va leur donner des repères sur le système de l'enseignement français, sur l'orientation des élèves et sur les valeurs de la République.