Silence dans les rangs
Dans quelle ville du Finistère a été prise cette photo?
C’était la rentrée de Penhars infos en…1956. En classe de cinquième. Les enfants, allez vite chercher pépé, il est peut-être sur la photo.
Pas mémé. Il n’y a que des garçons. Les classes mixtes n’existaient pas à l’époque. 47 élèves dans la classe. Tous pensionnaires, obligatoirement, même ceux qui habitaient à 200 m de l’école.
Ces jeunes venaient de tout le Sud- Finistère, au-dessous d’une ligne da Camaret à Carhaix. Penhars infos pourrait vous citer le nom et la ville d’origine de tous ses petits camarades. Le plus grand est de Penhars. Les autres habitaient Quimper, Crozon, Fouesnant, Dirinon, Le Faou, Rosporden , Poulgoazec ou Kergloff…
VLF ou VLGF
La rentrée se faisait fin septembre. Premières vacances, le 25 décembre au matin. C’était long ! Souvent, sur les portes des « cabinets », fleurissaient les inscriptions « VLF » (Vive La Fuite), furtivement inscrites à la craie. Deuxièmes vacances, le samedi des Rameaux. Le second trimestre pouvait donc durer presque 4 mois, sans sorties. Quant aux vacances d’été, « la grande fuite », elles commençaient le 13 juillet.
Lever à 6h30, 7h le dimanche. Coucher à 21h.Tous les déplacements s’effectuaient en silence, en file indienne de chaque côté du couloir. Les repas se passaient en silence également, sauf le dimanche midi. Pendant le repas, un élève des classes supérieures faisait la lecture « recto tono », toujours sur le même ton.
Foot ou volley
Pendant la récréation de midi, le jeu était obligatoire. Foot les deux premiers trimestres, volley au troisième. Le plus mauvais souvenir de Penhars infos. A chaque fois, le dernier à être choisi pour la composition des équipes. « On vous le laisse ». La phrase qui tue. La honte. Et cela, pendant quelques années.
Chers lecteurs, ce document vous fait sûrement réagir. La photo ou le texte. Vous êtes étonnés par les cravates ou les soutanes des professeurs. Vous avez reconnu quelqu’un. Vous cherchez Penhars infos ?...c’est le moins footeux. La question du jour est : « quelle était cette école ? ».