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Publié par Penhars infos

 

Brann Le Goarnig, le jour de l'inauguration. (photo archives municipales).


Au mois de juin dernier, à l’époque de la démolition de la tour d’Anjou, Penhars infos essayait de mobiliser ses lecteurs et les politiques pour la sauvegarde de la fresque qui ornait le pignon de la tour.

 

 

 

C’était trop tard. Il aurait fallu y penser bien avant la démolition et prévoir un budget. La nouvelle équipe municipale venait de s’installer. Et la fresque d’Anjou (2,5m x 5m) s’en est allée en gravats, totalement concassée.

 

Brann 1984

Penhars infos s’était interrogé sur l’auteur et la signification de cette œuvre, le premier « mur peint » de Kermoysan. Deux indices : la signature « Brann » et une date, 1984. Grâce à l’aide précieuse des archives municipales de Quimper, nous avons trouvé une réponse. Le créateur de cette allégorie est Brann Le Goarnig. « Quimper Réalités » le journal municipal avait publié un article dans son édition du 25 avril 1984, illustré d’une photo où l’on voit le jeune artiste devant son œuvre. Mais il n’y a rien sur la signification de cette œuvre.

 

D’autres murs peints

Six ans plus tard, l’Art faisait un retour en force sur Kermoysan. Bien plus médiatisé. La ville avait fait appel à cinq jeunes artistes de la région pour embellir des pignons d’immeubles. Cinq grandes fresques réalisées par Nicole Blouët, Nathalie Gaouyer, Fanch Kérisit, Pol Guézennec et Henri-Pierre Le Berre, rue d’Irlande, place d’Ecosse et rue de Kergestin.

 

Inauguration en fanfare

700 invitations pour l’inauguration officielle, le samedi 6 octobre 1990, en présence du député maire, Bernard Poignant, du président de l’OPM–HLM de Quimper et de Cornouaille, Georges Kergonna. Et d’une fanfare. « Qu’on vienne de partout voir les murs peints de Penhars ! », avait souhaité Bernard Poignant. « Que c’est beau, ça apporte beaucoup car on peut rêver en regardant ces murs », auraient déclaré trois jeunes garçons.

 

Le parti communiste avait communiqué que s’il ne mettait pas  en cause la qualité des œuvres, « il eût cependant fallu que ceux qui vont vivre « avec » soient sollicités ».

 

Enquête de l’été

Les peintures sont toujours en place sauf une, celle de Nathalie Gaouyer, place d’Ecosse. Elle s’en est aperçu le jour où elle a voulu montrer son travail à son jeune fils. Plus rien ! Et l’artiste « l’a toujours  mauvaise » ! « On aurait pu me prévenir », a-t-elle confié à Penhars infos, la semaine dernière. Quand et pourquoi a-t-on repeint le mur ? Ce sera l’enquête de l’été pour nos lecteurs.

Vous trouverez sur la gauche de l'écran un lien avec les archives municipales de Quimper. Penhars infos invite tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la ville à y faire une visite.



La fresque de Nathalie Gaouyer, place d'Ecosse, a été effacée. (photo archives municipales).

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A
comment cette équipe à t'il envisager les prochainnes surfaces qui seront ceux qui aiguailleront les prochains batiment
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M
Elle était vraiment sympa cette fresque. Qu'est devenu cet artiste? Nous sommes nombreux à avoir aimé BRANN !!
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E
A l'époque ces fresques avaient été réalisé sans la population, je me souviens aussi que le budget accordé m'avait fait mal au coeur.Pour moi ca reste un mauvais souvenir ces fresques. Une vraie incompréhension entre deux mondes.
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G
Bonjour,Merci Penhars infos pour ces recherches et ces rappels historiques. Lorsque l'on se pose des questions sur le quartier ce qui est bien, c'est que l'on fini toujours par avoir les réponses gràce à Penhars infos et pour les fresques une fois encore c'est le cas.
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