Kernisy : les clarifications de l’ancien président de l’OPAC
Le 26/1/07, la municipalité, l'OPAC et Espacil annonçaient l'achat du terrain de Kernisy. A gauche, au premier plan, Christian Le Bihan.
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Vous avez été nombreux à lire, sur Penhars Infos, l’article « Mairie de Quimper : la bourde à 601600 € ». Une décision étonnante de l’ancienne municipalité qui a été « épinglée » par la Chambre Régionale des Comptes.
Comme le prévoit la loi, ces observations de la CRC ont été communiquées au conseil municipal (le 27 février 2009). Sur le site internet du Nouveau Centre 29, Penhars Infos a trouvé une réaction de Christian Le Bihan, ancien président de l’OPAC et ancien conseiller municipal, délégué au logement. Penhars Infos vous communique le texte in extenso, sauf une petite phrase « inutile » contre Piero Rainero.
« Lors du débat sur le rapport de la chambre régionale des comptes Piero Rainero, l’adjoint communiste de la ville de Quimper, se permet d’annoncer que l’achat de ces terrains a coûté 600 000€ aux Quimpérois.
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L’achat de ces terrains par l’OPAC dont j’étais le président et par Espacil n’a pas coûté un centime à la ville de Quimper.
Doit on regretter le refus de la ville de ne pas avoir acheté les terrains de Kernisy ?
Ces terrains, si la ville avait fait jouer son droit de préemption et les avait achetés, auraient ils été revendus à l’OPAC au prix d’achat ?
Piero Rainero devrait se souvenir de la situation du logement social en 2001 et reconnaître les efforts effectués par Alain Gérard et son équipe pour approcher le seuil des 20% de logements sociaux à Quimper.
La question de fond que l’on devrait aujourd’hui se poser est : doit on favoriser un opérateur social plus qu’un autre ? Pour ma part la réponse est oui et dans ce cadre la ville aurait du acheter et rétrocéder immédiatement, au prix d’achat, l’ensemble des terrains à l’OPAC.
Au delà de cette polémique se pose la question du nombre d’opérateurs sociaux dans le Finistère. Comme dans beaucoup de domaines n’est il pas temps de penser aux regroupements avec un opérateur pour le Nord et un second pour le sud ? ».
Christian Le Bihan
Le texte de la Chambre Régionale des Comptes
« La commune aurait pu acquérir [les terrains de la gendarmerie à Kernisy] puis [les] céder à l’OPAC pour du logement social, ce qui aurait permis à ce dernier de réaliser une économie de 600 000 €, soit l’équivalent du budget annuel que la communauté d’agglomération consacre au logement ».
La position de l’ancien président de l’OPAC est assez confuse. Il commence par reprocher au conseiller municipal PC « d’annoncer que l’achat de ces terrains a coûté 600 000 € aux Quimpérois » et, quelques lignes plus bas, il déclare « la ville aurait dû acheter et rétrocéder immédiatement, au prix d’achat, l’ensemble des terrains à l’OPAC ». Tous deux reprenant les mots de la CRC.