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Publié par Penhars infos

 

Le chantier de l'OPAC, aujourd'hui, sur le terrain de Kernisy. 

 


A l’ordre du jour du conseil municipal de vendredi prochain, 27 février, figure la « Communication des observations définitives de la Chambre régionale des comptes ».

 

Cette communication fera l’objet d’un débat qui pourrait devenir « animé ». Car l’une des observations de la CRC porte sur l’opération foncière du « Terrain de la Gendarmerie » à Kernisy. Un beau raté de l’équipe municipale précédente qui a coûté à l’OPAC de Quimper Cornouaille la coquette somme de 601 600 €.

 

Ce terrain de 32 320 m2, sur deux sections contiguës, entre le bas de la Terre Noire et le centre ville, appartenait autrefois à la ville. En 1984 et en 1994, elle vend successivement les deux lots à l’Etat qui voulait y construire une gendarmerie. Ce projet n’ayant jamais vu le jour, l’Etat décide de vendre le terrain et remet « l’immeuble » du domaine public aux services fiscaux du Finistère. C’était en décembre 2005.

 

Opération immobilière mixte

La ville était prioritaire pour l’achat de ce terrain. « La proximité du centre ville, le relief et la morphologie du terrain permettent d’envisager une utilisation optimale par un aménagement économe en espace et assurant une très bonne qualité architecturale, urbaine et paysagère », précisent à l’époque les textes des services fiscaux qui prévoient 130 logements, petits immeubles et pavillons,  60 logements locatifs sociaux, 20 logements avec accession à la propriété, des commerces. Une belle occasion de promouvoir le logement social, à 5 mn de la ville, suivant les orientations du plan Borloo. 30 € le m2 !

 

Ça n’intéresse pas la ville

Pourtant, par lettre du 21 juin 2006, la ville de Quimper fait savoir qu’elle n’entendait pas faire valoir son droit de priorité sur ces parcelles. Une décision prise par le bureau municipal, c’est à dire par le maire de l’époque, Alain Gérard et ses adjoints dont certains sont maintenant conseillers municipaux d’opposition. Marcelle Ramonet, André Guénégan, Isabelle Le Bal, Ludovic Jolivet, Pierre Donnars.

 

Une décision passée « comme une lettre à la poste » que ne pouvaient pas ignorer certains conseillers municipaux d’opposition, à l’époque. Bernard Poignant, Daniel Le Bigot, Marc Andro, Armelle Huruguen, Piero Rainero.

 

D’autres acheteurs

C’est un correspondant de presse de quartier (pas encore Penhars Infos) qui, en décembre 2006, révèle l’affaire. Le milieu politique fait semblant de s’étonner. « On a peut-être fait une connerie ». Et Marcelle Ramonet, qui était aussi députée, prend les choses en mains. « On va acheter le terrain de Kernisy ». D’accord, mais cette fois, la ville n’est plus prioritaire. Elle doit répondre à un appel d’offres et il y a d’autres concurrents. Elle pourra seulement utiliser son droit de préemption après la désignation, par l’Etat, du dossier retenu.

 

Finalement, en janvier 2007, la ville de Quimper devient propriétaire du terrain au prix de 48,76 € le m2. 1,57 M€ au lieu de 970 000 € si elle l’avait acheté quand elle était prioritaire. L’OPAC pourrait peut-être demander une compensation ? Et ce conseil de vendredi, règlement de comptes ou la « queue entre les jambes », avec la honte ?

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J
Georges : que ce soit de droite ou de gauche ,ça augmentera quand même.
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K
c'était quand la presse s'occupait des quartiers!!!!!!!!!! maintenant à kermoisan, vous avez penhars infos, gratuitement en plus. NOus, a kerfeunteun on n'a rien.
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G
Tu oublies, jean charles que cela s'est passé sous le regne de la droite à quimper. Bernard Poignant ni Daniel le Bigot n'ont l'intention de gaspiller l'argent de la ville. enfin, j'espère.
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J
Après ça , on se demande pourquoi les impôts augmentent !!!!!!!!!!!!!
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