En avant toute, l’escargot de Quimper
Il somnolait, chemin de la Cascade.
Il faudra bien qu’un jour un scientifique, « gastéropodologue », vienne étudier sérieusement la vitalité des « Escargots de Quimper » dans le bois de Kergestin, à Penhars.
Dans le bois et dans le chemin de la Cascade. Penhars infos s’y promenait, tout à l’heure, entre deux averses et l’estomac dans les talons. En quête de girolles ou de tardives mûres. Et paf ! A ses pieds le gastéropode. Le « Quimpérois ». Hénaurme ! Pas la bête mais la rencontre.
Il y a quelques mois à peine, c’était en février, Penhars infos suggérait à ses lecteurs d’essayer de trouver l’escargot de Quimper pour contrecarrer la construction de la route de Kervalguen à Kergestin. Galéjade. Pourtant, le 2 août dernier, il découvrait lui même trois coquilles vides de cette espèce rare, en voie de disparition et mondialement protégée. Et voilà que..
Devant l’objectif
Il était là, le bestiau, comme lové. L’estomac dans les talons, lui aussi, et par définition. Il somnolait. « Qu’il est joli, j’y vais ! ». Telle fut l’Initiative Première de votre rédacteur. On ne rate pas une si belle occasion. L’animal montrait son…pied. Et d’instinct, devant l’objectif, il l’ouvrit, comme un paon.
Il se déploya. La coquille se redressa et tomba aussitôt de l’autre côté. L’habit semblait trop lourd pour un corps si frêle ou si vieux.