Portugal, « Poutougal »
Comme il l’avait annoncé dans une précédente édition, Penhars infos s’est délocalisé au Portugal. Dans un village de pêcheurs de l’Algarve.
Les bénéfices ne vont pas s’envoler d’un coup (hum, hum, chers lecteurs, merci), mais au moins il fait beau. Pas tous les jours, faut pas rêver, on est encore en mars. ARC, aujourd’hui, s’est découvert d’un fil, puis d’un autre et, de fil en fil, s’est retrouvé dans les vagues. Le premier bain de l’année.
A l’eau ? à l’eau ? Oui oui, dans la mer, jusqu’au cou. Et la tête ? et la tête… Pour oublier les affres du voyage. Si vous avez le temps et puisque vos dépêches locales ne sont pas encore arrivées ( contact@penhars-infos.com ) pour les actualités « urbi et orbi », on vous résume.
Deux jours
Vous prenez, mercredi, à 11h12, le Corail qui vous mène à Nantes. Dix minutes pour attraper un autre Corail qui lambine jusqu’à Bordeaux. Il est 18h. Vous vous installez dans un TGV confortable qui vous dépose à Irun à l’heure pile, 21h20.
Deux apéritifs
On est en Espagne et Penhars infos n’a pas lésiné pour s’offrir une cabine « single » dans le Sud Expresso qui, une fois par jour, traverse l’Espagne et le Portugal jusqu’à Lisbonne. Départ à 22h, arrivée à Lisbonne à 10h53, heure portugaise, 11h53, heure française. Cabine individuelle avec lit, lavabo. Le porto est servi dans la chambre.
Avant de passer au restaurant (20 €). Nappes bleus, petite lumière sur la table et deuxième porto offert. « L’Orient express », pensez vous. Sauf que…
Trois heures de retard
Ces deux wagons spéciaux sont très vieux, bruyants et à la limite de l’usure. Arrêt en rase montagne à minuit et demi, entre Saint Sébastien et Vitoria, dans le pays basque. On est reparti bien plus tard et à trois heures et demie du matin il a fallu abandonner le wagon single pour prendre place dans le wagon couchettes. Six personnes par cabine. Bref, trois heures de retard à Lisbonne. Juste, juste, pour attaper l’Intercidade qui relie la capitale à Faro, tout au sud du pays.
2200 km
Dernier changement de train pour rejoindre enfin « mon village » et retrouver « ma » maison. 18h53, heure française. Du soleil et un ciel bleu. Les bossus de mathématiques s’amuseront à calculer le temps du trajet, le nombre de changements de train et l’âge du Sud Expresso.