Chéri(e)…t’as fait ta liste ?

Est-ce l'entrée ou la sortie du tunnel ?

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Quand on veut réussir ses courses, même aux voix, il est important de dresser ( !) une bonne liste. On s’interroge dans les cuisines quimpéroises.

« Tu prends quelques grosses légumes, chéri(e) ? Alors ne les choisis pas trop fanés. Des patates aussi ? – Bien sûr ! C’est leur année internationale. J’aime les starlettes. – N’oublie pas les cornichons, ni les poires. Mais tu écris : belles moules, demoiselles de Loctudy et crabes âgés. Tu crois que la mayonnaise va prendre ? »

« En plus tu mets une poule ! et tu ne veux pas du coq du village. Te méfies-tu de son ergot ? Pour le tournedos, attention à la franchise. Ou alors, ajoute un peu de cervelle, ça nous changera. Pour finir, un p’tit bleu. Tu dis que les glands c’est pour la décoration ?

Les fraises ? – Non. Y’en a toujours qui ramènent la leur. – Du blé ? – Non, on a assez avec l’oseille. - Du champagne et des lauriers ? Non ? T’as pas confiance ? »

Sourires et larmes

Patience. Les listes sortiront bientôt. Parfois, ce seront des bans, publiés pour annoncer des mariages. A gauche, à droite au centre, et de toutes les couleurs. Déjà, on croise des poitrines bombées ou des mines renfrognées.

Samedi prochain, Bernard Poignant va présenter ses « forces vives ». Les candidats PS – et on va découvrir le nom de la possible première adjointe qui ne sera sans doute pas Armelle Huruguen, les candidats de la tendance « Paubert » puisque ça existe encore. Les UDB, on les connaît, avec Georges Cadiou, sa compagne, Eliane Faucon-Dumont, Naïg Le Gars, encore conseillère régionale. Penhars infos n’a pas de nouvelles sur Bernard Le Mao. Puis les toujours copains de Marc Andro, le « ticket » d’Armelle, l’équipe de « Kemper 2010 » avec Loïc Philippon. Et le PC ?

Film Kitch

Penhars infos, c’est son métier, visite régulièrement les sites et blogs politiques. Pas très bavards, depuis que tous sont en « trêve » avant l’ouverture officielle de la campagne. Parfois, il tombe sur des perles comme le vrai film d’auteur d’une réunion UMP aux halles Saint- François. Des commentaires aux p’tits oignons. « Elle est bonne la galette ? » (sic). Un intérêt malgré tout, apercevoir l’équipe de campagne de Marcelle Ramonet. Ou remarquer l’absence d’Allain Le Roux, l’adjoint chargé d’Ergué Armel, candidat aux cantonales, et se serait bien vu tête de liste pour la mairie de Quimper. Pas de Guillaume Menguy, non plus.

49 noms

Certains partis n’ont aucun mal à trouver 49 candidats. Quoi que ! Le PS, il n’y pas longtemps manquait de femmes pour une vraie parité. Pour le Nouveau Centre, pour le parti radical valoisien pas de problème, ils sont les alliés de l’UMP. Casé Guénégan qui avait d’autres espoirs, casé Le Bihan qui joue avec sa candidature aux cantonales à Kerfeunteun, casé Langlais, président du Logis Breton.

Mais le MoDem.

On connaît les deux têtes de la liste : Isabelle Le Bal et Pierre Donnars. Plus quelques adhérentes comme Claudine Tilly et Cathy Fourré. On est loin de la parité et des 49 noms obligatoires. Il reste un UDF qui, à la fin décembre, n’avait pas encore choisi entre le MoDem et le Nouveau Centre. Serge Jacques-Sébastien, le plus ancien conseiller municipal de Quimper. Il se déclarait capable de pouvoir travailler avec Marcelle Ramonet et avec Bernard Poignant, mais pas de voter socialiste.

Mais les Verts

En 2001, Daniel Le Bigot n’avait jamais digéré l’obligation qui lui avait été imposée de s’allier au PS, dès le premier tour. Pour une défaite mémorable. Malgré les yeux doux que lui ont fait cet été J-J Urvoas et Bernard Poignant, il veut aller seul, lui et sa liste au premier tour. Compter ses voix, s’allier à la gauche ensuite en espérant retrouver la place qu’il avait prise sous le mandat de Poignant. Il risque gros, d’autant plus que les socialistes ne se laisseront pas « déborder », cette fois.

La gauche de la gauche pourrait étonner par son score si elle arrive à bien s’accorder, en profitant de l’élan « Besancenot ». Mais les scores des Verts et du MoDem pourraient étonner à cause des chamailleries qui ont éclatées dans les « grands » partis, après les présidentielles et les législatives. Sans parler de la sape des « ouvertures ».

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