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Publié par ARC

 
La mise en place ce matin de la clôture de sécurité autour de l'immeuble de Picardie.
 
Comme l’avait annoncé Penhars infos, les ouvriers de la STPI de Guilers, sous la direction de Maurice Leven, sont arrivés ce matin à Kermoysan sur le grand chantier de la rénovation urbaine.
 
Un quartier qu’ils connaissent bien, puisque ce sont eux qui ont rasé, en 2006, la tour L3 (voir le diaporama). Un travail spectaculaire qui avait captivé les habitants, jeunes et moins jeunes. Cette fois, l’équipe est à pied d’œuvre pour s’attaquer d’abord à la barre d’immeubles de quatre étages du « tunnel » de Picardie, puis à la tour d’Anjou et à l’extrémité de la barre de Vendée. Ce qu’on appelle la première tranche. Pour la deuxième tranche, du 2 au 18 de la rue de Vendée et la tour de Picardie, il y aura un autre appel d’offres.
 
En trois étapes
Pour bien comprendre l’avancement du chantier, il faut savoir qu’à chaque fois il y a trois étapes. La préparation, la déconstruction et le tri des matériaux, la démolition. Quand l’équipe de déconstruction du tunnel de Picardie aura fini son travail, elle traversera la rue Paul-Borrossi pour s’attaquer à la tour d’Anjou et après, à la rue de Vendée. Tandis qu’une deuxième équipe commencera la démolition, rue de Picardie. Normalement, à la mi-janvier. Cette première tranche devrait être terminée en août 2008.
 
Les chats déménagent aussi
La mise en place des barrières de protection entraîne quelques changements dans les habitudes des riverains et des élèves du lycée de Cornouaille. Ils ne peuvent plus emprunter le raccourci du tunnel. Et puis, juste avant la fermeture de la clôture, il a fallu récupérer en catastrophe les gamelles des chats sauvages qui squattent les vides sanitaires. Eux peuvent passer sous le grillage, pas leurs mères nourricières.
 
Pas de regrets
Tous ces logements de la rue de Picardie étaient vides et les entrées murées depuis plusieurs mois. « Je préfère les voir démolir que de les voir vides », déclarait une femme de la rue de Vendée, à l’arrivée de l’équipe des démolisseurs. « Je n’étais pas rassurée quand je passais dans ce secteur d’immeubles fantômes ».
 
 
Une dizaine de chats sauvages habite sous l'immeuble de Picardie.

 

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