/image%2F1420348%2F20151112%2Fob_c3f2c7_13-07-165.jpg)
L'année de trop
Vous avez été plusieurs à faire remarquer ou même à déplorer que Penhars infos – qui, depuis lundi, est référencé sur Google – n’a pas accompagné de commentaires la publication des résultats du deuxième tour des élections législatives des bureaux de Penhars.
Ce laconisme était volontaire. Vous avez tous été surpris des résultats nationaux, régionaux et départementaux. Heureux ou déconcertés. Sur les résultats de la 1re circonscription, vous avez exprimé des opinions que nous avons pu lire dans la presse papier. Que dire de plus ?
Le candidat PS, Jean-Jacques Urvoas, inconnu de la plupart des électeurs, il y a un mois, a fait le plein des voix de toute la gauche et même plus. Merci aux militants, à la franchise, à la TVA dite « sociale » etc. Avertissement pour Sarkozy et le gouvernement, fût-il d’ouverture. Un regret cependant. Que ce réveil d’hypnose collective ne se soit pas effectué avant le premier tour des législatives. Il aurait apporté aux partis « minoritaires » un peu de réserves dans leurs finances.
Battue dans sa ville
Le bilan de Marcelle Ramonet, la députée sortante et battue, était pourtant bon. Elle s’est bien démenée pour Quimper et la circonscription. Et si elle avait gagné ces élections un « boulevard » s’ouvrait devant elle pour les municipales. Patatras ! La claque, et une bonne. C’est dans sa ville, comme elle l’a déploré, qu’elle a été battue. Pourquoi donc ?
D’accord, elle a été bien roulée par Bolloré et son yacht. Gamineries du nouveau président, « son ami », avec qui elle avait travaillé tel ou tel dossier. Pas trop grave. Quoique ! Marcelle Ramonet n’a pas senti venir ou n’a pas voulu entendre ce rejet anti- Sarkozy des Bretons. Pire encore, elle ne s’est pas méfiée de la grogne des Quimpérois sur la gestion de la ville.
Qui gouverne Quimper ?
Bien plus forte qu’elle le pensait. Depuis quelques années une question se pose. Qui gouverne Quimper ? Qui prend les décisions, qui les fait appliquer, qui s’oppose à leurs applications ? Alain Gérard, le sénateur maire qui ne voulait pas reprendre un nouveau mandat, la 1readjointe, Marcelle Ramonet, encore députée, André Guénégan, UDF,2e adjoint, chargé du développement urbain et des travaux, le conseil municipal, le bureau municipal ou les directeurs des services techniques ?
L’année de trop
Les bourdes ont été nombreuses, rien que sur Penhars, notre secteur. La création du pôle médical, à la place de la tour de Kermoysan, enterrée alors que les élus se félicitaient encore de ce projet privé, l’urbanisation de la ZAC de Kervalguen avec ses 350 à 400 logements, empêtrée dans des litiges interminables, le refus de la ville de faire jouer son droit de préemption sur la zone de Kernisy. Une affaire sauvée in extremis par l’ex-députée mais qui n’avance toujours pas. Le vote en conseil municipal, le 26 janvier dernier, du retrait du droit de préemption urbain de l’OPAC sur les zones urbaines pour la réalisation de logements sociaux. Tant de choses que nombreux sont ceux qui se demandent si, pour cette "équipe" municipale, ce n’est pas « l’année de trop ».