Les gens du quartier : Ester
Ester devant quelques unes de ses oeuvres.
« J’ai un parcours atypique, je suis moi-même atypique », déclare Ester Maria Cerpa qui s’est installée à Kermoysan, au Pargo, en 2004.
Ester est née en Argentine, aux confins du Chili et de la Bolivie. A Salta, dans les Andes. A 23 ans, elle arrive à Genève où elle va travailler pendant 16 ans pour l’ONU. En 1991, elle se fixe à Paris où elle a rejoint l’homme de sa vie. Un Breton, conseiller d’État qu’elle accompagne parfois dans les voyages officiels.
Techa
Diplômée d’architecture, Ester s’inscrit aussi à l’atelier international « Contrepoint » à Paris pour perfectionner sa technique de la gravure. Elle est peintre graveur et expose jusqu’en Chine ou au Japon, sous la signature de « Techa ». Une époque très heureuse brusquement interrompue par le décès de son compagnon.
La presse au salon
Ses souvenirs « occupent » son appartement. Ses œuvres aussi, et ses plaques de cuivre ou de zinc, tout le matériel pour la gravure. Il ne manque que sa presse qu’elle va remonter de sa cave pour l’installer dans son salon, au 8e étage. « Je veux vraiment m’y remettre », déclare Techa qui, il n’y a pas si longtemps, a exposé à la MPT de Penhars avec des étudiants de l’école des Beaux-arts de Quimper.
Le jardinage
Ester, adhérente à plusieurs associations, participe volontiers aux actions de solidarité. Quand elle veut se ressourcer, elle descend aux Jardins familiaux du Moulin de Melven, à quelques minutes de son appartement. Là, elle cultive une parcelle de 115 m2. Tellement bien que, cette année, le jury lui a décerné le deuxième prix communal des jardins familiaux.