La marche du refus de la misère
Demander les mêmes droits pour tous, est-ce une utopie ? " Liberté, Egalité, Fraternité ", ça sonne mal et de plus en plus mal. C'est du pipeau.
Le chômage, les suicides, des gosses paumés, des vieux aussi, des jeunes qui ne peuvent même plus construire un projet, des demandeurs d'asile mal reçus, toute une partie de la population qui a perdu confiance en elle...ça fait beaucoup, sans parler des travailleurs " pauvres ". J'en oublie, pardon.
Une place dans la société
" Le refus de la misère, c'est l'affaire de tous, tous les jours ", a proclamé Jeanine, d'ATD Quart Monde, en ouvrant, à Kermoysan, la Journée Mondiale du Refus de la Misère. On y a entendu quelques témoignages. La misère ?, " c'est marcher partout, tout le temps, par tous les temps ", " c'est avoir les mêmes rêves que tout le monde et ne pas en avoir les moyens ", " c'est raconter ma vie encore et encore, simplement pour avoir ce à quoi j'ai droit ". " Le plus dur, est de ne pas avoir de place dans la société ".
" Liberté, Egalité, Fraternité " une très jolie devise, quand elle sera mise en application.
Le départ de Kermoysan.
L'arrivée des marcheurs place Laennec.