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Publié par Penhars infos

18 ha, derrière la mairie de Penhars, pour réaliser un éco-quartier. 

 




Dans la liste des appels d’offres lancés ces jours-ci par la Ville de Quimper, Penhars Infos en a trouvé un qui peut intéresser les habitants de notre quartier.

 

Son « objet » : « Mise en œuvre d’une démarche environnementale de l’urbanisme – Zone d’habitat de Kervalguen ». Le « descriptif sommaire » : « La ville de Quimper réfléchit depuis 2005 à l’urbanisation du secteur de Kervalguen, zone NAa de plus de 17 ha, située en bordure immédiate du bourg de Penhars sur la commune de Quimper.

 

Première explication

Les lecteurs de Penhars Infos connaissent bien cette zone. Et c’est bien avant 2005 que la ville a commencé à réfléchir à l’urbanisation de ce secteur ! Sa réflexion avait abouti à présentation d’un projet de construction de 350 à 400 logements en mixité urbaine et sociale. Avec pour objectifs entre autres, combler la perte d’habitants sur le quartier après la démolition de 362 appartements à Kermoysan, redynamiser le commerce dans le bourg…

 

Abandon du projet

Réunions et enquête publiques, Penhars Infos en a longuement parlé. Voir les articles du 6 janvier 2008, du 24 janvier 2008. Rejoint par un groupe d’habitants, il manifestait fortement son désaccord, non pas sur la construction des logements mais sur leur desserte, en particulier par une route qui devait relier ce secteur à la rue de Kergestin. Traversant une zone humide, empiétant sur le bois de Kergestin et altérant profondément la qualité de vie des habitants des immeubles de la Cascade. Finalement, le commissaire enquêteur donnait un avis défavorable et la nouvelle municipalité « gelait le projet ».

 

Un nouveau projet

Un an plus tard, il ressort. Mais, cette fois, avec l’idée d’être exemplaire, presque « pionnier ». Un éco-quartier. A la base, de la concertation et une bonne communication.  Lisons la suite de l’appel d’offres. « La présente consultation a pour objet de retenir un bureau d’études qui, dans un premier temps et en partenariat avec le maître d’ouvrage, fera émerger les enjeux environnementaux et énergétiques qui devront être déclinés dans le projet d’aménagement. Dans un deuxième temps, il animera la démarche et rédigera le cahier des charges de consultation de la maîtrise d’œuvre ».

 

Deuxième explication

Qu’est ce que cela veut dire ? D’abord, qu’il faudra être plus clair dans la comm’ si l’on veut faire une vraie concertation avec la population. Plus sérieusement, la Ville, maître d’ouvrage, qui veut son éco-quartier mais n’en a jamais construit, va faire appel à des spécialistes pour élaborer un projet qui serait accepté par tous. Un modèle.

 

Un éco-quartier

La question que tous les lecteurs se posent maintenant est : « C’est quoi, un éco-quartier ? ». Penhars Infos s’y attendait et a consulté les sites de AEU , l’ADEME, et vedura. « Il s’agit de construire un quartier en prenant en considération un grand nombre de problématiques sociales, économiques environnementales dans l’urbanisme, la conception et l’architecture de ce quartiers » (vedura). Bref, on évoque qualité de la construction, respect de l’environnement, gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, des services de proximité, une politique de mixité et d’intégration sociale, la participation des citoyens à la vie du quartier, etc. C’est beau tout ça, non ? Faudrait qu’ils ajoutent pouvoir d’achat et travail pour tous. Plus le soleil, ce serait un paradis.

 

Quoi qu’il en soit, c’est à voir. Penhars Infos invite ses lecteurs et les habitants à suivre avec attention la mise en route de ce projet.

NB : les contraintes archéologiques sur ce secteur ont été levées.

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F
En réaction à ce que dit Charles : un projet d'éco-quartier ne se resume pas seulement à ce que dit ce cher monsieur qui ne doit pas savoir grand chose de l'urbanisme et de ces aboutissements.La pratique de l'urbanisme est en ce moment en pleine refonte de ces principes avec pour base le développement durable. L'Etat impulse depuis Octobre 2008 une politique en faveur des éco-quartiers dans les villes, pour cela, je vous renvoie au site du ministère http://www.ecoquartiers.developpement-durable.gouv.fr/ Concernant les objectifs de ce projet, je trouve que c'est un peu léger comme portage politique tout en sachant l'intéret que porte Quimper pour le développement durable. Mais les choses changent...on verra bien.Je pense personnellement que la création d'un éco-quartier s'avère plus pertinente sur un espace déjà urbanisé, ne serait ce que pour des questions de consommation foncière, et de protection du patrimoine paysager... Kermoysan et son projet de renouvellement urbain aurait pu devenir un éco-quartier si les intérêts avait porté plus tôt sur ces questions.C'est d'ailleurs le cas de l'ORU de Auxerre : http://209.85.129.132/search?q=cache:6xJXvn6xFvwJ:observatoire-territoires-durables.org/IMG/pdf/Fiche_quartier_durable_les_Bricheres_AUXERRE-.pdf+eco-quartier+auxerre&hl=fr&ct=clnk&cd=2&client=safari
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L
Bravo pour ce futur éco-quartier sur les traces du fameux Bedzed de Londres...Je vous laisse ce commentaire pour vous informer également de la naissance du blog "Bretagne qui-es-tu ?" à l'initiative de la Région Bretagne, du Comité régional de Tourisme et de l'Agence Economique de Bretagne.  Il s'agit d'un blog dont le thème est l'identité de la Bretagne. Il est ouvert à toutes et tous. Commentaires bienvenus ! A bientôt j'espère sur www.bretagne-qui-es-tu.com
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J
Je trouve que c'est une bonne idée.<br /> Par contre, que la ville fasse appel au privé pour rédiger son cahier des charges cela ne m'étonne pas !M. Penhars Infos ne vous êtes demandez si la ville de Quimper dispose en interne de ce genre de compétences, ou bien, si ce n'est pas dû à une quelconque obligation réglementaire ?
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C
C'est une blague que la mairie faisse appel à des consultants pour définir son projets de construction d'éco quartier ?Il existe déjà depuis quelques années des entreprises Bretonnes et d'ailleurs qui on acquises des savoir-faires et compétences dans la mise en oeuvre de chantiers et dans la construction de bâtiments  respectueux de l'environnement et consommant peu d'énergie.Le reste passez-moi l'expression c'est de la "branlette intellectuelle" ! Je cite:"... une politique de mixité et d’intégration sociale, la participation des citoyens à la vie du quartier, etc".C'est pas compliqué, vous construisez de belles maisons ou petits collectifs avec une architecture moderne et des aménagement intérieurs de qualité. Des bâtiments qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Des bâtiments aérés par de grands jardins. Des aires de promenades, des aires de jeux, beaucoup de verdure.Après cela vous pouvez y mettre des blancs, des noirs, des jaunes, des bleus,...des gros,des maigres,  des beaux, des môches, des riches, des pauvres...des malades, des bien portant...Là on pourra parler de mixité sociale, car tout le monde sera heureux d'habiter dans une maison moderne, de qualité, qui consomme peu dans un cadre très agréable.
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D
Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise idée ?Dans les années 60 lors de la construction de Kermoysan, on avait fait appel à des supers cabinets d'archirectes, d'urbanistes,...l'homme était au cours du projet....On voit ce que cela a donné 40 ans plus tard: On rase tout.
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