Karine Arz : « Le rôle fédérateur d’une adjointe de quartier »
Karine Arz dans son bureau à la mairie annexe de Penhars.
A une semaine de sa dernière permanence en mairie annexe, Karine Arz, adjointe au maire, chargée du quartier de Penhars, a accepté de dresser le bilan de sa mandature.
« Mon rôle, dit-elle, a souvent été celui d’un fédérateur et d’un médiateur ». « Pour résoudre les problèmes, il faut rassembler les gens dans le dialogue, faire qu’ils puissent communiquer ».
Au cours de ses sept années à Penhars, Karine Arz a rencontré beaucoup d’habitants. Dans sa permanence hebdomadaire à la mairie mais surtout, dans les assemblées générales, dans les CA, dans les fêtes et dans les réunions des nombreuses associations. « Sur le terrain aussi », ajoute-telle. « Quand un particulier me signalait un problème de voirie ou d’espace vert, je me rendais sur place avec Patrice Cornic, un technicien de la ville. Un maire adjoint fait partie d’une équipe et j’ai toujours été soutenue par Alain Gérard, le sénateur maire ».
Un équipement exceptionnel
Pour Karine Arz, le moment « le plus fort » de sa mandature a été l’inauguration de la halle des sports de Penhars par le ministre Jean-François Lamour. « Nous ouvrions là un équipement exceptionnel pour les sportifs du quartier et pour les Quimpérois ». Elle a approuvé la démolition de la tour L3, « symbole d’une mauvaise conception de l’urbanisme ». C’est pourquoi elle se réjouit maintenant de l’avancement des travaux de rénovation urbaine à Kermoysan.
Aménager le Corniguel
Un regret ? Oui. Le retard dans un meilleur aménagement du secteur du Corniguel. « Je souhaite que l’on démolisse le plus rapidement possible les vieux bâtiments du chai. Et qu’on y aménage un lieu « touristique » autour, par exemple des Vedettes de l’Odet ».
Deux espoirs enfin. « Que l’ouverture du contournement nord-ouest de Quimper favorise le développement économique sur la partie nord du quartier et que la zone de Kerdrézec soit modernisée ».
Partante pour un deuxième mandat ? « Je me suis plu à Penhars. Oui, pourquoi pas ? ».