UMP à Quimper : qui sera le vrai troisième homme ?
Jean-François Garrec, le président de la CCI, refuse finalement l’offre de l’investiture UMP pour les municipales à Quimper.
Une surprise ? Pas vraiment. Lui qui, pendant la semaine, avait pu passer pour l’homme providentiel, celui qui sauverait le droite quimpéroise, avait déclaré cet été qu’il ne voulait pas « courir deux lièvres à la fois ». Finalement, il préfère poursuivre son travail à la CCI. Et ses propos dans la presse papier, à l’annonce de sa possible candidature, n’avaient pas vraiment fait plaisir aux politiques en place.
Sa déclaration de non candidature a dû réjouir Marcelle Ramonet , Allain Le Roux et leurs fans. Retour à la case départ, avec tous les problèmes de querelles internes que nos lecteurs connaissent bien. Logiquement, l’un ou l’une des deux devrait recevoir cette fameuse investiture. Mais ça traîne. C’est très très long.
Jouer l'ouverture
Peut-être parce que l’on attend un deuxième « troisième » homme. Celui que Penhars infos a plusieurs fois désigné comme « programmé pour être maire de Quimper », André Guénégan. Bien discret depuis quelque temps et qui répond à ses amis qui l’interrogent, « Je n’ai pas encore pris ma décision ». C’est un UDF - Nouveau Centre. Ami d’Alain Gérard avec lequel il a travaillé longtemps, il est compatible avec Marcelle Ramonet et se compte parmi les créateurs de l’association « Convergences » d’Allain Le Roux. De plus, il connaît tous les dossiers et n’a jamais réellement suscité d’oppositions systématiques.
Son investiture par les instances nationales UMP serait présentée comme une ouverture. Une stratégie mise à la mode par Nicolas Sarkozy.