UMP Quimper : un troisième homme ?
Biêntôt, on y verra plus clair ! Chaque lecteur a, bien sûr, une autre légende à raconter.
Et un, et deux, et trois… candidats à l’investiture UMP pour les prochaines à Quimper. Comme au PS, non, mais ! Après Marcelle Ramonet et Allain Le Roux, voici venir Jean-François Garrec, président de la CCI et ancien conseiller régional.
Candidat surprise, comme le dit la presse papier ? Pas plus que ça, puisque Penhars infos, dans son article du 7 août dernier, « B.Poignant contre qui ? », annonçait déjà J-F Garrec comme un « troisième larron possible ».
L’ancien conseiller régional est un RPR pure souche, comme Allain Le Roux. Et on ne peut pas comprendre les divisions (un mot bien faible) UMP dans la capitale de la Cornouaille si on ne connaît pas les appartenances de chacun avant la création de l’UMP. Les lecteurs fidèles de Penhars infos les connaissent bien maintenant. Pour les autres, il leur suffit de dérouler le journal jusqu’à « L’année de trop ».
Investiture assurée ?
Que J-F Garrec n’ait jamais été candidat à la candidature, comme il le dit, pourquoi pas ? Mais il y a beaucoup pensé, ces derniers mois. Avant même que le parti ne le contacte officiellement. Il avait envie. Où est donc la surprise quand les instances nationales l’appellent cette semaine ? S’il pose sa candidature, il aura de suite l’investiture. Pour éviter à droite « la politique du pire », c'est-à-dire, « tout faire pour que Marcelle ne soit pas élue ».
Pas deux lièvres à la fois…mais
« La Cornouaille est en train de mourir économiquement, il n’y a pas d’homme politique fort pour lui donner du dynamisme ». ( J-F Garrec dans Ouest-France du 16 novembre). Qui est arrivé é é, sans s’presser er er ? En toute modestie. Le président de la CCI, lui-même. Il n’est pourtant pas serein. Il n’est pas encore élu, et avec quelle équipe ? Le Roux, Ramonet, Guénégan, ou des copains de l’industrie ? Il hésite car il se trouve bien à la CCI et n’aime pas courir deux lièvres à la fois. S’il perd aux élections, il risque aussi de perdre sa légitimité à la chambre de commerce et d’industrie. Un piège. Comme pour un certain B. Poignant. Vous connaissez ? Vivement la semaine prochaine.