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Publié par Penhars infos

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Promis, juré, le prochain article traitera de l’actualité du quartier. Auparavant, il faut, une fois de plus, que Penhars infos décortique pour ses lecteurs la chose publique, la politique quimpéroise.
 
Œil pour œil, vous connaissez. Mais les dents ! Elles sont encore plus longues que vous ne l’imaginiez. Pendant ce week-end familial de la Toussaint, il s’en est réglé des comptes. A droite, par exemple, il a même fallu appeler un médecin. Bernard Cabelguen, directeur d’une polyclinique quimpéroise, a été nommé « chargé de mission » par le bureau national de l’UMP. A lui de mesurer les « petits » problèmes qui pourraient se poser à Quimper pour les prochaines élections.
 
Comme il est ami et sur la prochaine liste de Marcelle Ramonet avec laquelle il a créé, en Cornouaille, l’association des Amis de Nicolas Sarkozy, on ne s’interroge plus sur la tête de liste officielle UMP pour les prochaines municipales. Allain Le Roux, le « bras armé » du sénateur maire Alain Gérard, délégué UMP (RPR) de la circonscription est « OUT ». Il ne sera pas maire de Quimper.
 
Trop naïf
Dans cette affaire, Allain Le Roux a été naïf et le dindon de la farce. Il lui reste les cantonales sur Quimper 2. Il y a des fans. Mais pour rester dans la grande famille UMP (si, si), il est préférable, sans doute, qu’il annonce son retrait de candidature à la candidature et qu’il s’accroche au wagon Marcelle Ramonet pour les municipales.
 
Tout comme André Guénégan (Nouveau centre), cofondateur, avec lui, de l’association « Convergences ». André Guénégan qui, Penhars infos en a parlé au début de l’été, était programmé pour succéder à Alain Gérard. Il ne sera pas maire, mais il pourrait, éventuellement, devenir 1e adjoint de Marcelle Ramonet. Si l’UMP passe.
 
Bernard Poignant fait peur.
Finalement, Bernard Poignant (PS), ancien maire et député européen jusqu’en 2009, a posé sa candidature à la candidature. Il ne pouvait pas faire autrement. Même s’il n’est pas sûr que les militants le choisiront, le 22 novembre, de préférence à Armelle Huruguen et Marc Andro. Ce qui est sûr, c’est qu’il fait peur aux militants de droite qui, en petit comité, évoquent leur défaite, « à cause de nos propres divisions ».
 
Allez les Verts
Daniel Le Bigot veut partir seul, tout seul. Pas comme en 2001 où il avait été forcé de s’inscrire, dès le premier tour, sur la liste de gauche menée par Jean-Claude Joseph pour une défaite mémorable. Requinqué par les législatives et les journées d’été des Verts à Quimper, il veut compter ses troupes. Et retrouver l’importance qu’il avait acquise au cours du mandat de Bernard Poignant.
 
Pour le moment, il agace l’UDB, son alliée aux législatives, qu’il ignore dans ses interviews. L’UDB, avec Bernard Le Mao, lorgne maintenant vers le PS ou plutôt, vers Huruguen-Andro. Les relations UDB-Bernard Poignant sont beaucoup plus difficiles. En attente, donc.
 
Les autres partis
Le MoDem déclare aussi vouloir aller seul au premier tour des municipales. Deux têtes de liste possibles. Isabelle Le Bal, actuelle adjointe chargée de la culture et Pierre Donnars, adjoint chargé de l’enseignement et de l’enfance. Ils marchent ensemble, disent-ils. Pourquoi pas ? Il faut attendre le choix des militants. Et après ? La base centriste, assez forte à Quimper, leur fera-t-elle confiance ?
 

Restent le PC, LO, la LCR, la gauche alternative, qui souffrent de n’être pas assez écoutés

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J
le commentaire de R est consternant ! seul un candidat à la candidature aurait le mauvais goût de rappeler le score de ramonet sur quimper (56/44 et 57/43, mais peu importe). Si R voulait pousser l'analyse un peu plus loin, il se demanderait pourquoi ça s'est bien passé pour ramonet dans les cantons de fouesnant et de briec (55 % à Briec avec un maire PS) et que ce fut mauvais sur la ville de Quimper. J'ai regardé les anciennes élections et j'ai constaté que jy le drian avait fait 64 % aux élections régionales (c'est pas si vieux) à quimper ! et que poignant avait fait 27 % de plus de roselyne bachelot aux européennes, toujours sur la ville. Est-ce aussi de la faute de ramonet ? et les 59 % de royal à quimper ? rare sont les villes avec un maire UMP où la gauche fait des scores aussi forts ; on peut s'interroger sur la qualité de la gestion municipale, non ? comme un autre lecteur de ce blog, je crois que c'est la personnalité et non plus l'étiquette qui va jouer pour les municipales. De ce point de vue, nombre de quimpérois savent que ramonet est largement devant le roux dont le seul fait de gloire durant ce mandat aura été d'organiser vernissages sur vernissages à la mairie d'ergué-armel, en invitant les militants ump aux frais du contribuable. Pour le reste, y'a quand même pas grand chose. Un peu de morale au cours de cette campagne municipale ferait du bien à tout le monde. 
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R
Surprenant article que le vôtre. Alors que toutes les formations politiques n'en sont qu'à la phase de réflexion pour le candidat qu'elles souhaitent voir pour porter leurs couleurs, vous dressez un étonnant constat de "divisions", "peurs", et autres "défaites mémorables". Ainsi, Daniel Le Bigot "agace", le MoDem est faible, l'extrême gauche est là pour le décor, Allain Le Roux serait "out" et Bernard Poignant serait en situation difficile mais fait "peur" aux militants de Droite. En effet, certains militants ont peut-être peur, mais c'est "pour" Bernard Poignant qu'ils ont ce sentiment, par compassion devant son éventuel rejet par ses militants. Votre article, qualifié bien hâtivement par un lecteur "d'analyse" m'interpelle plus particulièrement en ce qui concerne la droite. Tout d'abord, vous évoquez, et non sans raison, la nomination d'un chargé de mission UMP pour les élections municipales et cantonales. Dès lors qu' Allain Le Roux, patron de l'UMP quimpéroise, est candidat à la candidature, aux côtés de Marcelle Ramonet, certains ont jugé qu’il était équitable de contrebalancer l’influence d’Allain Le Roux. Curieuse méthode. Ceci dit, Allain Le Roux est loin d’être un naïf et est encore largement dans la course à l’investiture. De fait, un éventuel désistement est politiquement irrecevable, tout comme le serait celui d’Armelle Huruguen, jeune candidate socialiste incarnant le renouvellement à se retirer au bénéfice de Bernard Poignant, élu de longue date comme Marcelle Ramonet. En effet, le fait qu'il y ait deux ou trois candidats à la candidature montre combien la démocratie interne existe dans un parti. Le tout est qu'une fois cette étape de sélection passée, la cohérence se fasse derrière le candidat élu ou désigné. Enfin, vous apportez la précision qu'Allain Le Roux est issu du RPR. Très bien. Mais vous omettez, sûrement par étourderie, de rappeler les anciennes appartenances successives de Marcelle Ramonet au PR, à l'UDF, puis à DL. De plus, dans ce même souci de précision, je ne doute pas que lorsque vous ferez référence au Président de la République vous n'omettrez pas d'écrire "Nicolas Sarkozy (RPR)"...  Pour conclure, Marcelle Ramonet semble avoir été oubliée dans votre article, du moins dans ce qu'il présente d'éléments à charge contre les prétendants à la succession du Sénateur-maire de Quimper, Alain Gérard. Simplement, au nom de l'objectivité que les lecteurs sont en droit d'attendre, je rappelle que la 1ère Adjointe au maire de Quimper a enregistré un score de 49% contre 51%, sur Quimper, aux législatives de 2002, face à Daniel Le Bigot. En juin dernier, Jean-Jacques Urvoas était largement devant elle avec 57% des voix contre 43%, pour Marcelle Ramonet, toujours sur Quimper. Ainsi, suivant votre raisonnement, plus aucun candidat ne paraît en capacité de remporter les élections municipales.  
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M
Je trouve très intéressant vos articles sur la politique locale..on y découvre des informations et analyses que l'on ne retrouve pas forcément dans la presse..Je pense que vous devriez continuer d'en parler..Merci
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