Incidences de la rénovation urbaine sur les écoles de la ZEP
Défilé en costume traditionnel lors d'une Kermesse à l'école de Kergestin. (Archives ARC)
Les chiffres officiels publiés au lendemain de la dernière rentrée scolaire présentent les quartiers dans leur globalité. Penhars infos s’est penché sur les écoles de la ZEP de Kermoysan, zone d’éducation prioritaire.
A ce moment même de la rénovation urbaine et pour quelques mois encore, la population de Kermoysan est « au creux de la vague ». Cela se sent dans la vie du quartier. Entre la fin de la démolition des 362 logements sociaux et la livraison des 209 nouveaux logements, sociaux et privés, rues d’Anjou, de Vendée et de Picardie, il y a nécessairement un vide qui doit avoir des incidences sur les écoles du secteur.
32 écoliers en moins
Dans son enquête, Penhars infos a écarté le collège Max-Jacob qui, avec des élèves venant de Plomelin, Pluguffan et Plonéis, fera l’objet d’une autre étude.
La ZEP compte quatre écoles maternelles et primaires sur une zone relativement restreinte. L’école maternelle du bourg, les écoles élémentaires de Kergestin, de Pennanguer et Paul-Langevin. Elles totalisaient 587 élèves à la rentrée 2006 et 555 élèves à la rentrée 2007. Soit une perte de 32 élèves (-5,45%). Pour relativiser ces chiffres, il faut savoir qu’à la rentrée 2007, la ville de Quimper comptait 188 élèves en moins (-3%) dans ses écoles maternelles et primaires, publiques et privées.
Perspectives d’avenir
Les écoles de la ZEP vivent différemment la baisse provisoire de population du quartier. Pas de changement à l’école maternelle du bourg. 69 élèves. Une progression au groupe scolaire de Kergestin. Plus 9 élèves en maternelle et plus 7 en primaire pour un total de 208 élèves. Ces deux écoles accueillent les enfants de la place d’Ecosse, des rues d’Irlande, de l’Île de Man, du Limousin et de Kergestin qui ne sont pas concernées par les démolitions et qui possèdent un certain nombre de grands logements. Dans l’avenir, elles devraient, en plus, profiter du projet d’urbanisation de Kervalguen, derrière la mairie. Mais il n’est pas encore lancé.
La rentrée est plus difficile dans les écoles Paul-Langevin et de Pennanguer, assez proches l’une de l’autre. Depuis la fermeture de l’école Louis-Hémon, rue de Vendée, en 2004, elles recevaient les enfants de la tour d’Anjou, des rues de Vendée et de Picardie où vont bientôt commencer les démolitions. La baisse est importante. -12,70% à Paul-Langevin qui compte cette année 158 élèves, -17,8% à Pennanguer pour un total de 120 élèves. A plus ou moins long terme, on peut craindre la fermeture d’un de ces deux groupes scolaires.