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Publié par ARC

 
Ceux qui se croisent les bras sur la photo, André Guénégan(à gauche) et Allain Le Roux(au centre) pourraient être candidats à la tête de la liste de droite aux prochaines élections municipales. (Archives ARC).
C’est l’été. Les vacances…pour certains. Mais ça gigote dans les arrière-boutiques politiques quimpéroises. Une mise en jambes avant le prochain combat, les municipales.
 
Le loup n’est pas encore sorti du bois, ça ne saurait tarder. La défaite de Marcelle Ramonet aux législatives a ouvert tous les appétits. Et pour se faire une place, ce ne sera pas du gâteau.
 
Quimper est à prendre. La gauche, donc, est gonflée à bloc.
 Ou plutôt, chacun et chacune de ceux qui se pensent capables de mener une liste à la victoire s’y voient bien. On en compte plusieurs. Un peu trop, sans doute, comme au niveau national pour les présidentielles. Avec les mêmes courants, les mêmes attirances et les mêmes divergences. La gauche quimpéroise a cependant la « chance » d’avoir un chef de file qu’on n’ose pas trop contester. L’ancien maire et député européen.
 
A Bruxelles et à Strasbourg, Bernard Poignant a pris son pied. Il s’est manifestement épanoui. Conférences par ci, conseils par là et télévisions, il est devenu un sage, plus habile, un sphinx, comme Mitterand. Il avait aimé aussi la mairie de Quimper et la défaite fut amère, avec les Verts. Cette fois, il y retourne. Il a fait semblant d’hésiter, sa femme n’était pas pour. Bof ! Il n’aime pas rester sur un échec. Son ami Jospin non plus !
 
Lui peut rassembler la gauche à Quimper. Beaucoup plus difficile pour les autres candidats et candidate. Que ce soit Kergonna, Andro ou Huruguen.
 
Quimper est à prendre. La droite, donc, est gonflée à bloc. 
Oublions l’UMP. Si Marcelle Ramonet avait gardé son poste de députée, elle avait des chances de se retrouver, en mars, députée-maire de la ville, avec tous ses amis derrière elle. Son échec fait éclater l’union locale et fait ressortir des rancoeurs accumulées depuis son intronisation UMP par les instances nationales. Pas évident qu’elle puisse ou même qu’elle ait envie de mener une liste.
 
D’autres ont cette envie. Des anciens, des plus jeunes, et même de jeunes loups, dit-on. Anciens RPR ou anciens UDF, dans le flou entre les MoDem et le nouveau centre. Alain Gérard, le sénateur maire, ne repart pas. Il a beaucoup donné. Penhars infos avait évoqué un jour « l’année de trop ». Qui va lui succéder ?
 
S’il avait le désir de se retirer progressivement des affaires, il cèderait facilement les rênes à André Guénégan, son deuxième adjoint, après Marcelle Ramonet, et compagnon de travail. Mais c’est un UDF qui se voit bien en chef de file. Ce choix ne plaît pas, mais pas du tout, aux RPR. Surtout pas à Allain Le Roux, responsable UMP et adjoint chargé de Ergué-Armel, qui, lui aussi, se voit comme tête de liste. « Une liste d’ouverture », écrit-il dans son blog. Faudra-t-il, à nouveau, faire appel à Paris pour désigner pour désigner la tête de la liste de droite pour les municipales de Quimper ?
 
A moins qu’un troisième larron…Garrec, président de la CCI et ancien conseiller régional, Gagnepain, Bozec ou Benoît Lecomte. Lui, chuchote-t-on, est réservé pour les sénatoriales.
 
Penhars infos a oublié de parler de Daniel Le Bigot (Les Verts) et d’Isabelle Le Bal (UDF). Vraiment ?
 
 
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