Qui papotent sur les bancs publics
La mise en place de ces deux bancs pour les personnes âgées aurait méritée un projet plus élaboré.
Vendredi matin, les ouvrier du service des espaces verts ont fixé deux bancs pour les personnes âgées, à l’arrière des logements groupés et de la Résidence des Bruyères.
« L’idée est bonne », a déclaré un des représentants des familles, invité pour cette installation. Il sait que les résidants n’osent pas traverser la rue Paul-Borrossi pour se rendre dans le jardin des Cultures, aménagé en face de leurs fenêtres. Il a cependant manifesté son étonnement que ces bancs aient été posés dans un espace qui n’était pas préparé à les recevoir.
Aplanir la voie des seniors
Première difficulté, le franchissement de la bordure du caniveau. Rude épreuve pour les jambes lourdes des aînés ou pour les fauteuils roulants qui les accompagnent. On aurait pu concevoir de mettre une partie de ce petit terrain de niveau avec le parking et de le stabiliser. « C’est le problème de la voirie ».
Avec l’odeur des sentinelles
Douze sentinelles paradaient aussi le jour de la pose des bancs. Odorantes et bien moulées. On a du mal à imaginer que le gérontologue de la maison laissera ses patientes gambader eu milieu des déjections canines. Il prendra sûrement les « choses » en main.
Le problème de l’orientation
Chez nous, les vents dominants ouest-nord-ouest sont forts et fort souvent. Nos mamies n’aiment pas les courants d’air. Si on veut vraiment que nos vieux parents sortent de leur chambre et s’approprient ces bancs où ils pourront prendre un peu d’air et de soleil, il faudra trouver une solution. Claustra, tonnelle ou autre paravent. Ce sera plus joli que le pommier mort qui perd ses branches près des deux bancs.