La tristesse d’une non-fête
En juin, tout le monde se retrouvait pour la fête du quartier. (photo archives)
Nous sommes dans une époque où le quartier aurait dû être en effervescence. Le mois de juin, le mois de la fête de Penhars. Cette année, rien, nada, nothing. Une catastrophe !
Tous les habitants et de nombreux Quimpérois se souviennent des « Label nocturne », de « Balles et bals », d’ « Avis de grand frais ». Au-delà de la diversité et de la qualité des spectacles – qui a oublié le pharaonique passage de Royal de luxe ? – c’était plus que la fête de tout un quartier, c’était sa FIERTE.
Un ressourcement
On se retrouvait ensemble sur le Terrain Blanc, les bébés, les jeunes et les plus âgés, les associations. Les ados et les jeunes adultes aidaient à la préparation, présentaient avec le sourire les spécialités du pays de leurs parents. Nous leur rendions leur sourire, on se parlait. C’était comme des vacances. Une recharge des batteries pour le reste de l’année.
Hip hop, musique classique, rap, danses et musiques bretonnes, antillaises ou turques, chorales, derviches tourneurs, danses indiennes et orientales etc. Une incroyable diversité et jamais une moquerie. Tous étaient applaudis.
Cette année, rien, nada, nothing. Les structures habituelles sont là .Alors pourquoi ? Si la réponse est simplement qu’il manque une personne, le directeur de la MPT, c’est inquiétant. Suffira-t-il de crier tous ensemble « le dirlo, le dirlo,le dirlo…et vite ».