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Publié par Penhars Infos

Yves Gentric, délégué à la gestion des espaces publics et des droits de place

Yves Gentric, délégué à la gestion des espaces publics et des droits de place

Depuis la mise en place du confinement obligatoire pour notre sécurité, les responsables nationaux et locaux doivent concilier l'inconciliable. Comment faire que les gens se rencontrent le moins possible et qu'ils puissent malgré tout aller se faire soigner, éventuellement aller au travail, et faire leurs courses ?

 

Les grandes surfaces sont ouvertes, pharmacies, magasins d'alimentation, halles de Quimper en respectant des conditions imposées par l’État, mais pour les marchés en plein air, on a du mal à trouver la bonne solution. En particulier, pour le " grand " marché de la Glacière, le samedi matin à Quimper.

Le premier samedi, il n'y avait que des échoppes et fourgons d'alimentation. Espacés. Et on trouvait de tout. fruits et légumes, fromage, viande, pain ... Il y a de la place, pas de comptage, les clients gardant d'eux-même leurs distances.

 

La semaine suivante, plus rien à la Glacière. Seules les échoppes fixes des Halles sont ouvertes. Pas plus de 100 personnes en même temps, y compris les commerçants, dans le bâtiment. Une file interminable décourageant la clientèle qui souvent a fait I/2 tour.

 

Pas de fruits, pas de fromage ...

Aujourd'hui, le marché en plein air de la Glacière a ouvert de nouveau. 20 producteurs de la région, dans un rayon de 35km autour de Quimper ont eu le droit de s'installer. A condition qu'ils soient membres de la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Un parcours fléché et de grands espaces entre les échoppes. Seulement 100 personnes sur le site en même temps. Comptage, comme pour les Halles.

Finalement, très peu de légumes, pas du tout de fruits, pas de fromagerie ... Totalement insuffisant.

 

" On n'a eu l’autorisation de deux marchés ouverts que vendredi, " explique Yves Gentric, délégué à la gestion des espaces publics et des droits de place. " Délai très court pour prendre les contacts, préparer l'installation, transmettre les plans et la liste des commerçants à la Préfecture ". Il a vu comment ça s'est passé ce matin, il a écouté les uns et les autres. Il pense qu'on pourra améliorer le marché tout en respectant les conditions de sécurité qui s'imposent.

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C
Soyons confiants, ce sera mieux la semaine prochaine, et espérons que les producteurs habituels qui ont fait de la route avec leur véhicule chargé de marchandises bio pour nous ne repartiront plus sans avoir pu déballer. Pour booster le système immunitaire, il faut manger sans pesticides : bio le plus possible, et ce n'est pas plus cher au marché.
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