La place des danseurs dans l'histoire du fest-noz ?
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Hier après-midi, Penhars Infos a assisté à une des conférences de la journée " Breizh Storming ", " Au cœur du fest-noz ", organisée à Ti ar Vro.
" Le premier Breizh Storming qui renouvelle la forme des universités d'été sera consacré au fest-noz : à l'évocation de son histoire liée à Quimper, au Cornouaille-Quimper et à des figures majeures qui ont contribué à son renouvellement... " (dossier de presse).
La rencontre que j'avais choisie avait pour thème : " Histoire du fest-noz dans sa forme moderne ", avec comme intervenants Michel Toutous et Erwan Ropars. J'en suis ressorti avec un sentiment de frustation. Pendant une heure et demie on a causé " chanteurs, chanteuses et sonneurs ", sans vraiment évoquer les danseurs, malgré l'intervention de Viviane Hélias.
Un patrimoine immatériel
Ce n'est pas que cette conférence fut inintéressante. Non. Les sonneurs Erwan et Michel ont parlé de ce qu'ils connaissaient, émaillant leurs propos d'anecdotes personnelles : fest-noz à Poullaouen en 1954, premier bal breton à Quimper en 1957, la prise de conscience d'un patrimoine, le rôle de Loeiz Ropars, Georges Le Meur, Albert Trévidic, Jude Paboul et celui de la " diaspora ", le militantisme, le collectage de Dastum, l'année 1972...
Mais nous, danseuses et danseurs qui avons rempli les salles de Lanrivain, Bothoa, Kerpert, Saint-Jacques, Châteauneuf ou Maël-Carhaix ... n'avons-nous pas participé à ce " renouvellement " du fest-noz ? Oui, on était là, aussi.