L'expo de Maïna à l'Institut Kelenn
Maïna au vernissage de son exposition, hier, à l'Institut Kelenn.
" Gamine, dit-elle, j'adorais les masques ! ". Cette passion est un peu le fil conducteur des œuvres que Maïna expose jusqu'au 13 mai à l'Institut Kelenn à Penhars, 3, rue de Vendée.
Douze pastels, douze linogravures et une " installation " qu'elle a appelée " Mur des Lamentations ". L'ensemble, très cohérent, dégage une impression d'énergie, d'enthousiasme et d'humanité. " La découverte de la danse africaine et de l'art africain, étant enfant, a été pour moi une vraie révélation, ma porte d'entrée vers l'art ... ces statues et masques expressifs, bruts, si vivants, si présents ", explique-t-elle. Elle ajoute : " En démarrant mes études en art appliqué, j'ai appris la puissance et l'importance du geste, geste sensible et expressif, chargé d'humanité, d'énergie. Je pouvais enfin me connecter à ce que la danse m'avait enseigné ".
L'émotion
Son travail est intuitif. Pour elle, le dessin passe par le corps et l'émotion. Inspirée par une sensation, Maïna commence par un trait ou une couleur. Et " ça " se fait après, "comme si je dessinais des choses que je ne connais pas de moi ". Quand elle arrive à se surprendre, " c'est une sensation assez géniale "
C'est à voir à Kelenn, tous les jours sauf samedi, dimanche et fêtes, de 9h à 12h et de 13h à 17h30. Son blog : http://supermaina.canalblog.com/
" Mouezh / Voix "