Les deux crèches de l’église Ste-Claire
Des santons venus d'Afrique.
De retour dans le quartier, Penhars Infos s’est empressé de « visiter » la crèche de Noël de l’église paroissiale.
On le faisait autrefois en famille. Par tradition, par dévotion, un peu, et par curiosité. On se rendait dans toutes les églises et les chapelles de la ville, le jour de Noël ou le dimanche suivant. Et de nouveau, après l’Epiphanie, pour admirer les Rois Mages. Inutile ici de vous rappeler leur nom, tout le monde les connaît.
Venus d’Afrique
A Penhars la crèche est modeste et toute simple. Mais originale. L’étable en bois a été construite il y a une vingtaine d’années par trois amis du quartier, tellement inséparables qu’on les appelait « le trépied ».
Les personnages ont été sculptés au Mali par un certain Bernardin. Il les a confiés à Pierre, l’actuel prêtre de la paroisse qui a passé une période de sa vie en « mission » en Afrique. Il reste cependant un mystère. Qui a apporté les écureuils installés sur deux angles de l’étable ?
Un retable
A côté de la crèche, on peut voir une autre Nativité. Un panneau de bois sculpté, un retable, qui ornait l’ancien autel avant les transformations des années 70, quand le concile Vatican II a décidé que les prêtres célébreraient la messe face aux fidèles. Un autre panneau, dans le chœur, représente la Cène. Ce retable pourrait dater de la reconstruction de l'église, en 1893.
