Salut les coprins
Les écailles blanches du coprin chevelu.
Non, les coprins, chevelus ou noirs d’encre, ne poussent pas que dans les caniveaux aux abords des immeubles de Kermoysan.
On en trouve, et facilement, ailleurs, à deux pas des habitations. Si Penhars infos appuie aujourd’hui sur le champignon c’est qu’après un récent article, « Les coprins d’abord(s) », plusieurs lecteurs ont fait savoir que sur la photo qui illustrait cet article, ils ne distinguaient pas vraiment les coprins.
« Est-ce que Penhars infos ne peut pas nous montrer à quoi ressemblent des coprins ? ». Bien sûr que si. Y’a qu’à demander. Sauf que les locataires du caniveau ont disparu. Ils sont remplacés par des pissenlits. Bons aussi à la sauce pipi Médor. Tout pousse dans ce caniveau, une vraie jardinière.
Le « chevelu »
Le coprin de ce jour attendait Penhars infos à l’orée du bois de Kergestin, du côté de la « plaine des cabanes ». En famille. Il est un peu vieux et n’est plus comestible. D’ailleurs, en voyant l’encre qui suinte de sa cloche, personne n’est tenté de le cueillir. Le coprin n’est comestible et délicieusement parfumé que tout jeune quand son chapeau est en fuseau. L’intérêt de la photo est qu’elle montre bien les écailles blanches qui lui ont donné son nom de « chevelu ». A ne pas confondre avec le coprin noir d’encre, toxique et dont le chapeau est marqué de sillons.