Les coprins d’abord(s)
Une bande de coprins, dans le quartier de Kermoysan.
Blancs et chevelus, les coprins s’épanouissent dans les endroits fumés. Là où des « matières » sont en décomposition.
A priori, donc, aucune chance de trouver ce champignon, délicieux quand il est jeune, dans la rue ou sur un trottoir. Bingo ! Penhars infos en a découvert trois, ce matin, à Kermoysan. Dans un caniveau. A droite de la photo, un parking près du Bd de Provence et de la galerie commerciale.
A gauche, le trottoir qui longe un immeuble. Dans le caniveau, des herbes sauvages, des feuilles mortes et les trois coprins chevelus. « Chevelus » parce que la surface du chapeau, ici une cloche, est garnie de mèches retroussées.
A la sauce pipi
Penhars infos ne les a pas cueillis. L’encre noire commençait à suinter et, surtout, quelques chiens ont fait pipi dessus. Mais si on conserve le côté champêtre de ce caniveau, d’autres champignons vont sûrement pousser. Non, non, vous les coprins, je n’vous oublierai jamais, de dou wan kiti…