Patrimoine à sauver
Peut-on sauver ce pan du patrimoine artistique de Kermoysan?
Ce pan de mur est le dernier vestige de la tour d’Anjou. La pelle hydraulique l’a miraculeusement épargné, par respect, peut-être de l’œuvre d’art qu’il soutient.
Ces deux allégories ont été peintes en 1984 par un certain Brendan ou Brendon. C’était le premier dessin officiel sur un immeuble de ce qu’on appelait, à l’époque, la ZUP de Kermoysan. Inauguration en grandes pompes et discours sur le graal, la nef, le cygne et les oiseaux.
Cette œuvre sur béton, à l’entrée du Bd de Bretagne et donc du quartier, a toujours été respectée. Pas la moindre dégradation. Elle intrigue, c’est vrai. Son interprétation fait appel à l’imagination ou à l’imaginaire de chacun. C’est sans doute ce qui l’a sauvée.
L’urgence
Sauvée mais pour combien de temps ? 15 jours tout au plus, jusqu’à la fin du concassage sur place du béton de feue la tour. Peut-on proposer quelque chose pour la sauvegarde de ce qui est encore une partie du patrimoine artistique de Kermoysan ? Qui peut agir, et vite ? La ville, les services culturels, les habitants, un groupe d’artistes, les associations et les structures implantées sur le quartier ? A suivre mais c’est urgent.