Croque l’Anjou
La démolition de la tour d'Anjou a commencé cet après-midi.
Comme l’avait annoncé Penhars infos, la grande pelle hydraulique est arrivée hier sur le chantier de démolition de la tour d’Anjou.
Une petite déception : ce n’est pas le « dinosaure » qui avait tant étonné les habitants lors de la destruction de la tour L3. «Elle fait comme un crocodile », s’est exclamé un spectateur, tout à l’heure, aux premières bouchées.
Va pour le « crocodile » qui a quand même une allonge de 27 m. L’engin travaille au pignon de la tour, du côté Terrain Blanc. Il est perché sur une plateforme de la hauteur de deux étages, réalisée avec une partie des déblais des anciens immeubles de la rue de Picardie.
Coups de gueule
Le chantier a démarré à 15h15, sous une pluie d’orage. La technique est toujours la même. Coups de boutoir, mâchoire fermée pour entrer dans l’appartement. Puis la « gueule » s’attaque au plafond d’abord, au plancher et aux cloisons. Les débris de l’appartement du dessus tombent dans l’appartement du dessous. Et ainsi de suite.
Le travail avance vite. La destruction elle même ne devrait pas prendre plus d’une semaine. Et le concassage du béton se fera sur place. Pour des raisons de sécurité, la partie de la rue Paul-Borossi qui longe la tour d’Anjou est interdite à la circulation. Des déviations ont été mises en place. Il reste un passage pour piétons, entre des grilles de protection.