Municipales : la gauche dévoile son ossature
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Hier matin, dans un salon d’un hôtel de Quimper, Bernard Poignant a présenté les différentes composantes de sa liste pour les élections municipales.
Bernard parle. Il est tête de liste. C’est lui d’ailleurs qui porte le chapeau. En fait, il dicte à la presse. Un vrai dicteur, posant parfois les yeux sur les « scribes ». Aujourd’hui, il ne donne pas les 49 noms des candidats, ce sera fait le 3 février, mais il dévoile « l’ossature politique » de la Gauche rassemblée à Quimper.
Bernard énumère. « Deux démocrates du centre, deux radicaux de gauche, quatre PC, trois UDB, deux Kemper 2010 ». Soit 13 personnes. Si l’ossature se veut pluraliste, « dans un esprit d ‘ouverture réelle », la colonne vertébrale de la liste Poignant reste le PS avec ses 36 candidats. Une combinaison qui sera quelque peu chamboulée pour le second avec l’arrivée attendue des Verts.
Bernard plaisante. « Ce que je peux vous dire à ce jour, c’est que le n°1 sera Poignant et le 49 sera Urvoas ». « Bernard tire et Jean-Jacques pousse ». Est ce à dire qu’entre la tête et le coccyx on redoute que certains traînent des pieds ? Sûrement que non. Tous, et ils l’ont répété, veulent que « Quimper retrouve son dynamisme » qu’elle se réveille.
Sans hégémonie du PS
Si les nouveaux alliés se connaissent, parfois depuis longtemps, on a senti, au cours de cette réunion qu’ils étaient en train de se découvrir. Bernard Poignant a déclaré qu’il écartait l’esprit d’hégémonie, une leçon apprise dans « sa plongée dans les instances européennes ». Ses colistiers sauront le lui rappeler. Tous réclament des bases claires. Il va lui falloir composer avec les différentes sensibilités, même au sein du PS.
Il reste une dernière question sans réponse : qui sera la première adjointe de Bernard Poignant ? Celle qui devra assurer l’intérim pendant 15 mois, jusqu’à la fin du mandat européen du nouveau maire, s’il est élu.