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Publié par ARC

Le long du ruisseau, chaque riverain avait son lavoir individuel.
 
 
 
 
Pour les journées du patrimoine, rien n’a été officiellement organisé à Penhars. Ici, pas de cathédrale à visiter, pas de monument historique. Mais le quartier cache de jolis trésors.
 
Penhars infos vous propose aujourd’hui un p’tit coin de paradis, à deux pas des immeubles. Il se niche derrière la clôture des jardins familiaux de Melven. Tout en bas du Bd de Provence, après le giratoire du bus, on découvre à droite, un ruisseau et un sentier. Le ruisseau, large de presque deux mètres, passe sous le Bd de France, la « rocade », dans une très grande buse. Ici, il retrouve l’air libre.
 
D’où vient-il ? Peu importe. De Pluguffan, peut-être ou de Kergestin. Il retrouvera ses buses plus loin, sous le rond-point de Ludugris, pour rejoindre l’Odet. Sur deux cents mètres, il s’ébroue, respire, cabriole par-dessus la vanne et glougloute enfin dans une série de petites cascades. Son nom ? Autrefois, on l’appelait « ar len », ce qui signifie « le ruisseau ». Si un de nos lecteurs avait d’autres « sources », il serait bien gentil de nous les signaler.
 
Les lavoirs individuels
Mais le charme particulier de ce ruisseau est qu’il est bordé, à gauche en descendant, d’une dizaine de lavoirs individuels, au fond des jardins, et d’un autre, collectif, du côté de la rue de Ludugris. Des escaliers, des abris au toit de tôle ondulée, un foyer pour la lessiveuse. Un vrai patrimoine qui mérite d’être mis en valeur.
 

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