L’enthousiasme des « sonneurs noirs » de Jean-Louis
Derrière le bagad du Festival, les touristes découvrent les différents sites des animations.
Depuis 2004, à chaque Festival de Cornouaille, Jean-Louis Hénaff rassemble une trentaine de jeunes sonneurs chargés d’animer le cœur de la ville.
Ils forment le bagad du Festival. On n’en parle pas dans les programmes et pourtant, ce sera le groupe de musique bretonne que les festivaliers auront le plus souvent entendu. En jean et polo noir, ils défilent deux fois par jour, entre la place Saint-Corentin, la rue Kéréon, les halles et « Quai en fête ».
Esprit festif
Les touristes les suivent, les photographient et les applaudissent. Et ils ont raison. Car la qualité de ce bagad éphémère, où la moyenne d’âge est de 18-19 ans, est assez remarquable. Ils jouent « décontractés », dans un esprit festif, sans se prendre la tête, mais ils jouent bien. Sonner sous la direction de Jean-Louis Hénaff, penn soner du bagad Kemper est motivant pour ces garçons et filles venus de différents bagadou de la région et même de Cesson-Sévigné.
Des compositions de Jean-Louis
« Le plus dur, reconnaît Jean-Louis, a été de lancer ce bagad, pour une semaine, il y a quatre ans ». « Maintenant, je retrouve les 2/3 des sonneurs chaque année. Ceux qui ne viennent pas sont ceux qui ont trouvé un travail ou un job d’été ».
Leur répertoire ? Des airs traditionnels pour la moitié, marches, suites de danses, puis, des compositions de Jean-Louis et un arrangement d’un air galicien. De quoi tenir une demi-heure sur scène.
Très motivés et bénévoles. Mais ces jeunes portent un badge qui leur donne accès aux concerts et festou-noz, comme les invités ou les officiels.