Le silence de la cour fantôme

Les entrées des immeubles ont été murées chaque fois qu'une cage d'escalier s'est vidée.(ARC)
Avant les grandes opérations de déconstruction et de démolition qui vont commencer en septembre, un silence impressionnant règne dans les secteurs de la tour d’Anjou, du « tunnel » de la rue de Picardie et dans la cour du 18 au 24 de la rue de Vendée.
Dans cette partie de la première tranche de la rénovation urbaine, il n’y a plus personne, ou presque. Les entrées des immeubles ont été murées au fur et à mesure que les cages d’escalier se vidaient. Oui, impressionnant. Le déménagement et le relogement du dernier locataire des rues d’Anjou et de Picardie est fixé au 18 juillet.
Les deux phases de la démolition
La première tranche des travaux concerne la tour d’Anjou, les immeubles du 2 au 10 et du 5 au 7, rue de Picardie, du 18 au 24, rue de Vendée. Une seule entreprise sera chargée de cet ensemble. Contrairement à ce qui avait été annoncé, les travaux vont sans doute débuter par la rue de Picardie et non par la destruction de la tour d’Anjou. Avant de démolir la tour, il faut d’abord changer de place au transformateur du quartier qui se trouve dans son pignon.
Et ce changement de programme permettra à l’OPAC de Quimper Cornouaille de construire plus tôt le petit immeuble d’une trentaine de logements prévu sur ce secteur.
La deuxième tranche des travaux concerne les immeubles du 2 au 16, rue de Vendée, et la tour ILM des 1 et 3, rue de Picardie. Une opération prévue pour 2009 et pour laquelle sera lancée une nouvelle offre d’appel.
A la place de ces tours et de ces barres, s’élèveront de petits immeubles et des pavillons.