Rénovation urbaine : Anjou, prends garde
La tour d'Anjou est à l'angle du boulevard de Bretagne et de la rue Paul-Borrossi.
La prochaine grande opération prévue dans le cadre de la rénovation urbaine est la déconstruction et la démolition des immeubles et des tours des rues d’Anjou, de Picardie et de Vendée. En deux tranches.
La première tranche, qui devrait commencer en septembre pour une durée de cinq à six mois, concerne la tour d’Anjou, les logements du 2 au 10 de la rue de Picardie (au-dessus du tunnel) et ceux du 18 au 24, au bas de la rue de Vendée. Au fur et à mesure des départs des locataires dont l’OPAC s’occupe du relogement, en concertation avec les familles, les entrées sont murées.
L’appel d’offre pour cette première tranche sera clos le 15 juin prochain. Une dizaine d’entreprises vont déposer leur candidature et on connaîtra vers le 12 juillet le nom de l’entreprise choisie.
Pas d’implosion
Les travaux commenceront par la tour d’Anjou. On n’entendra pas : « Anjou..feu ! ». Il n’y aura pas d’implosion. La mise en place des explosifs et des mesures de sécurité coûteraient très cher et le dégagement des gravats est très long. La technique, ici, sera la même que pour la démolition spectaculaire de la tour L3. On se rappelle que l’énorme pelle hydraulique, « le dinosaure » avait rasé les 13 étages et leurs 83 appartements en exactement douze jours ouvrables. Pour l’Anjou, il n’y a que dix étages sur une entrée et neuf sur l’autre ( à cause de la pente). 42 appartements .A peine de quoi satisfaire l’appétit de la « bête ».
A la place de la tour seront construits des logements en programme privé. La deuxième tranche des travaux dans ce secteur fera l’objet d’un nouvel appel d’offres. La date de son lancement dépendra de l’avancement des travaux de la première tranche.