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Publié par Penhars Infos

Visite de courtoisie des 2 polices ce matin à Kermoysan

"On est là pour tisser des liens" déclarait un des policiers venus à la rencontre des habitants toute la matinée dans le hall du centre commercial de Kermoysan. La police municipale et la police nationale.

Grands princes, ils offraient le café ou un jus d'orange à toutes celles et ceux qui le voulaient bien. En proposant ce créneau horaire, "à partir de 9h" ils avaient aussi choisi leur public. Une majorité de retraité(e)s. Pas de jeunes.

Si cela se fait maintenant un peu partout en France, c'est la première fois qu'une telle opération d'échanges est organisée dans le Finistère et c'est le quartier de Kermoysan qui a été choisi. D'autres quartiers ensuite devraient avoir leur visite-café.

 

Avec la maire

Isabelle Assih, la maire, était présente, autant sollicitée que les policiers par les habitants et les journalistes nombreux , presse écrite, presse TV, qui s'étaient déplacées pour cette première dans le département ou pour ... Kermoysan.

 

Constat unanime des policiers et journalistes : les habitants qui s'étaient déplacés disaient tous qu'ils étaient contents de vivre à Kermoysan, que dans le quartier existaient un grand tissu relationnel et une grande solidarité.

 

Pourquoi pas ?

"Que pensez-vous de cette rencontre avec des policiers ?". Certaines personnes étaient enthousiastes. "-Une très bonne chose" -" Ils devraient venir plus souvent".... Pour d'autres qui ne sont pas venus dans le hall : "-Bof, mais pourquoi pas ?". Et une autre : "Je suis contre la police municipale. La sécurité de la République et des habitants doit être assurée par la police nationale".

 

La rencontre s'est terminée à 11h15.

#Politique

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L
Loïc Philippon
26/11/2024 22:23
Tout de go, je dois vous le dire je suis heureux de voir la police nationale revenir de cette façon là au contact des citoyen.nes. Après l’épisode Sarkozy, vous savez celui « des racailles on va vous en débarrasser » faisant ce jour là excès de testostérone, ou comme au guilvinec prenant à partie un manifestant,<br /> l’exemple du chef a déteint favorisant un comportement policier agressif, machiste, voir violent; l’épisode gilets jaunes restant dans la mémoire de tou.tes. Pour ce qui me concerne la première image que j’en garde remonte à mes 8 ans( en 1968). Des bleus tapant à bras raccourcis sur les manifestant.es devant la maison rouge à carhaix.puis le soir à la télé les charges de CRS.bref une image très politique de la police.<br /> <br /> ajoutez-y la vision des « gris » ou de la garde civile en Espagne et vous comprendrez aisément mon malaise quand je croise un policier( comme le chantait Yves Simon dans les années 70). Oui mais voilà, j’ai appris aussi dans ma vie d’adulte à voir tout l’intérêt de l’existence d’une police civile. Celle que j’ai vu, dans mon boulot, sauver les vies et permettre aux femmes battues d’échapper à leur bourreau,<br /> Aux jeunes victimes des agressions physiques de s’en tirer,aux victimes de vols et de viols. Alors l’image de la police pour moi c’est tout ça. Ceux qui comme partout font leur job correctement, et les ripoux, facistes ou racistes. Ce que je supporte pas ceux sont ceux chez les politiques , qui quoi qu’il arrive « saluent le courage dès policiers ». <br /> <br /> Un peu comme un essentialisme de la qualité de flic.Maintenant, pour notre quartier de Kermoysan, depuis des Décennies, le jeu du chat et de la souris se poursuit. Ce qui continue à se dégrader ce sont les conditions de vie des habitant.es. <br /> <br /> La solitude du vieillissement qui augmente,la pauvreté accrue des familles surtout monoparentales, les politiques répétées de dégradation des services publics de proximité. Y compris dans les moyens humains et financiers consacrés à l’éducation et au socio-éducatif.<br /> <br /> Une police instrumentalisée de plus en plus par les idéologues d’extrême-droite notamment dans les syndicats. Alors reste la justice. Mais là aussi la disparition des moyens est encore plus catastrophique.ce serait bien que le procureur vienne sur le terrain pour rencontrer les citoyen.nes. Expliquer la politique pénale c’est indispensable.<br /> <br /> Quant aux trafics de drogue. Pas d’hypocrisie. Quand j’étais au lycée les produits circulaient en dehors et en dedans des établissements. Certains de mes amis en sont morts.Alors mettons tout sur la table. Les rencontres à visage ouverts sont indispensables. Je salue donc l’initiative de la ville de faire de cette question l’une des priorités.<br /> Par contre je reste, comme cette personne citée dans l’article de penhars infos; opposé à l’existence d’une police municipale.Je regrette (sic) le choix de l’équipe municipale actuelle en la matière. Peut être que le jacobinisme auquel je me heurte dans tant de domaines me contaminerait. <br /> <br /> Et bien tant pis . Comme le républicanisme et la laïcité sont dans mes veines, la « violence légitime » ne doit appartenir qu’à l’état. Pouvoir régalien, même dans une société fédérale.
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C
Cathy
26/11/2024 19:48
Et Marie Claire a eu les honneurs de la pressé !
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