Autour du monde

Archives

Météo

Publié par Penhars Infos

34% des Bretons aimeraient apprendre le breton, en grand danger de disparition selon l'UNESCO

" Nous connaître pour partager nos moyens. Penser ensemble pour essayer d'écrire une nouvelle feuille de route pour notre langue et notre culture " a expliqué Jean Sergent du conseil de développement en donnant les objectifs des assises de la culture et de la langue bretonnes qui se sont déroulées cet après-midi à la MPT de Penhars.

 

Table ronde, ateliers, expressions artistiques étaient au programme de ces assises très intéressantes qui ont rassemblé de nombreux actrices et  acteurs de la vie cornouaillaise dans ses diversités.

 

" La situation est préoccupante " Poursuivra Rozenn Milin, présidente du conseil culturel de Bretagne.  Parmi le nombre croissant de festivals organisés chaque année en Bretagne, quelques uns seulement sont consacrés à la culture bretonne. " Les écrivains bretons ont du mal à se faire connaître et rares sont les films en bretons ". " Il ne faut pas se contenter d'une folklorisation estivale de la culture bretonne ".

 

Le breton en danger de disparition selon l'UNESCO

Il ne reste plus qu'environ 200 000 locuteurs bretons. Et encore, Beaucoup ont plus de 70 ans. Ils ne sont pas remplacés. Pour qu'une langue survive, il faudrait que 30% par tranche d'âge de la population la parlent, selon l'UNESCO. " Les choses stagnent " s’énerve Nolwenn Korbel, musicienne et comédienne. " Il faut donner envie aux enfants de parler cette langue, de jouer en breton ... ".

 

92% des enfants de Bretagne n'ont pas accès à la langue bretonne " déplore Rozenn Milin, " Il y en a beaucoup même qui ne savent pas qu'il existe un langue bretonne ! ". Pourtant " 76% des Bretons souhaiteraient qu'il y ait plus de breton à l'école ", précise Yannig Menguy, directeur de Mervent, association qui, avec 29 salariés assure des cours du soir pour les adultes et des interventions dans les écoles. Et qui s'inquiète de la stagnation des aides publiques depuis 10 ans.

 

Un objectif de 30 000 scolaires

" Il y a une véritable menace ", reprend Christian Troadec, maire de Carhaix, vice-président du conseil régional de Bretagne, Langues de Bretagne et Bretons du monde.  " C'est par l'enseignement que se fera maintenant la transmission de la langue bretonne ". L'objectif est d'arriver à 30 000 scolaires. Mais le budget de la langue bretonne est actuellement insuffisant pour la formation, pour l'enseignement. Il regrette les difficultés créées par des services qui devraient aider à résoudre les problèmes. On a parlé d'autonomie.

La conclusion de cette table-ronde avant les ateliers est donnée en visioconférence par Paul Molac, député et conseiller régional : " Il faut que tous les niveaux travaillent le mieux possible. Nous ne nous plaisons pas dans la place faite à nos langues ". Le gallois et le basque sont obligatoires. Est-ce possible pour le breton ?

 

Vous trouverez les thèmes des différents ateliers en cliquant ici.

34% des Bretons aimeraient apprendre le breton, en grand danger de disparition selon l'UNESCO

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Merci André pour ton travail!!!!
Répondre