Mobilisation réduite pour la marche des lycéens, aujourd'hui à Quimper
Difficile de mobiliser des lycéens en début d'année scolaire. Même " pour sauver la planète ". Ils n'étaient pas 400 cet après-midi à manifester dans les rues de Quimper. En mars dernier, on en comptait autour de 1500.
Pourtant, il y a urgence. De mois en mois, notre terre se dégrade. L'air, l'eau, le sol sont pollués. Disparition des abeilles, des oiseaux.. le réchauffement climatique... tout le monde sait ça maintenant. Urgence ! Et quand ces jeunes qui manifestent maintenant auront accès aux postes où ils pourront prendre des décisions, ce sera trop tard. C'est pourquoi ils essayent de pousser les politiques en poste à prendre des mesures pour éviter le pire. Sauver ce qui peut encore l'être. Déjà au plan local.
Les jeunes sont allés sonner chez la députée, Annaïg Le Meur. Elle est absente pour la semaine, mais son suppléant, Alain Decourchelle, maire de Pluguffan, a reçu une délégation. Un échange assez long.
A l'hôtel de ville de Quimper, Ludovic Jolivet a fait savoir qu'il voulait bien recevoir quelques représentants mais qu'il n'avait pas le temps de descendre. " Vous n'avez pas le temps mais la planète non plus " ont alors scandé les lycéens sous les fenêtres du maire . La manifestation, commencée à 14h, s'est dispersée vers 16h15.