Les repas au festival de Cornouaille seront breizh et anti-gaspi
Favoriser l'économie locale ! C'est le fil conducteur qui guide l'équipe du Festival Cornouaille Kemper dans tous ses choix, artistiques, techniques et gastronomiques.Depuis 2010, le festival est membre du collectif des Festivals engagés pour le développement durable et solidaire en Bretagne.
Concrètement, cela signifie par exemple soutien aux amateurs et émergence de nouveaux talents dans la programmation, valorisation de la langue bretonne, travail avec les structures et associations culturelles locales, valorisation du bénévolat, soutien aux producteurs locaux, logistique rationalisée, gestion des déchets ...
La restauration est depuis trois ans sujet de réflexion attentive. " Nous ne sommes pas en concurrence avec les restaurants de la ville " insiste Igor Gardes, directeur du festival. " Le Cornouaille attire plusieurs milliers de visiteurs pendant la semaine. Nous avons signé un partenariat avec les restaurateurs qui l'ont accepté et chez qui chaque menu " festival " à leur façon obtiendra une entrée gratuite pour la journée du dimanche".
La provenance des produits
Le bien manger est essentiel ! " Souvent, poursuit Igor Gardes, on nous demande si nos produits sont français. Je peux répondre que tous nos produits sont bretons et même cornouaillais, pour viande et légumes. Les gâteaux bretons, fars et kouign aman sont fabriqués au bout des allées de Locmaria. Il n'y a que les frites et certains fruits que je ne trouve pas en Bretagne ". Toute la semaine, du mardi au dimanche, le festival propose un plat du jour et moules-frites.
Anti-gaspi
Conformément à son " Agenda XXI " le festival s'est aussi engagé dans la lutte contre le gaspillage. " L'année dernière, explique Alain Artur, secrétaire général du festival et responsable de la partie Développement durable " nous avons pesé tous les déchets, tous les jours, après chaque repas, place de la Résistance et aussi le dimanche après le repas des groupes. Finalement, en tenant compte des déchets inévitables comme les coquilles de moules ou peau des fruits, il y a peu de gaspillage sauf pour le pain. La preuve que la cuisine est bonne. Pour les groupes, le dimanche, le problème est la différence entre le nombre de convives annoncés et le nombre de repas distribués. Il nous en reste 20% ". " On va sensibiliser les groupes ".