" En décembre 2013 Mr Jolivet, alors candidat, proposait de consulter « les conseils de quartier, les forces vives et les acteurs de la cité » afin qu’ils fassent des propositions sur la question de l’impôt. Celles-ci auraient été ensuite proposées aux Quimperois-es par référendum. Aujourd’hui les Quimpérois-es commencent à recevoir leurs avis d'imposition. Ils ne peuvent malheureusement que constater la création d'un nouvel impôt local par Monsieur Jolivet sans concertation préalable.
En effet, alors que le Maire de Quimper avait promis de ne pas augmenter les impôts des Quimpérois-es, le président de Quimper Communauté a décidé de mettre en place la TFPB (taxe foncière sur les propriétés bâties) au niveau communautaire alors que celle-ci n'avait jamais été activée jusqu'à présent.
Cette augmentation est lourde : 2.8%. Ce sont bien les Quimpérois-es qui devront payer plus : entre 60 et 120 € de plus par an et par foyer fiscal. Au total pour cette seule année ce sont 3,2 millions d'euros de prélèvements supplémentaires sur les ménages qui ont été décidés.
Cette nouvelle taxe sur les propriétaires n'est pas la seule augmentation décidée par Monsieur Jolivet : les propriétaires seront aussi dorénavant taxés sur les logements vacants. Nouvelle taxe qui rejoint l'augmentation acté dès 2015 de la taxe de séjour. Enfin, les entreprises, via la CFE, sont aussi touchées. En deux années, ce sont 500 000 € de plus qu'elles ont versé au budget de l'agglomération.
Des ménages aux entreprises : la liste est longue et l'impact sur les Quimpérois-es, notamment sur les ménages les moins aisés, est important.
Derrière le vernis du discours de communication de Ludovic Jolivet la réalité montre donc qu'il procède à une des plus fortes hausses d'impôts locaux de ces dernières années. La majorité de droite tente de se cacher derrière la baisse des dotations d’État alors qu'elle soutient des candidats à la primaire des « Républicains » qui annoncent une baisse beaucoup plus drastique des aides aux collectivités, entre 100 et 110 milliards d'euros soit environ le double de la baisse actuelle.
Monsieur Jolivet n'a pas tenu sa parole. La grande consultation populaire annoncée lors de sa campagne sur l'augmentation de l’impôt n'a pas eu lieu. Cette fois encore ce sont les Quimpérois-es qui vont payer la note des contradictions de Monsieur Jolivet.