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Publié par Penhars Infos

Ce matin, les habitants de Kermoysan se sont exprimés, nombreux, sur leur quartier

Les habitants de Kermoysan ont été nombreux ce matin à répondre à l'invitation de la Ville, de QBO et du préfet du Finistère à  venir parler de leur vie dans le quartier. La salle de la MSP n'était pas assez grande pour que la centaine de personnes puisse s'installer autour des tables. Il a fallu ouvrir la salle des mariages.

 

Cette forte participation est déjà un bon signe que donne le quartier. Oui, nous les habitants, on veut participer, on veut parler et on veut qu'on nous écoute. C'était tout à fait l'objectif de cette réunion d'échanges,  dans le cadre du renouvellement du contrat de ville pour la période 2024-2030 . Il y avait du monde, dans la diversité du quartier et de tout âge.

Les thèmes pour cette première rencontre étaient la sécurité, l'emploi, la santé. " On ne peut plus avancer sans la participation citoyenne, on a besoin de votre regard et de vos idées ", a déclaré Isabelle Assih maire de Quimper et présidente de QBO, en ouvrant la réunion. Philippe Mahé, le préfet a repris le même mot " regard ". " On ne peut pas travailler sur ces sujets sans avoir votre regard ". " Quels sont les besoins pour permettre qu'on soit bien à Kermoysan, et bien ensemble ".

 

Pour un mieux-être

On a travaillé par groupes, dans les deux salles en commençant par la sécurité. Le préfet avait rappelé que " la sécurité est la responsabilité de l’État ". Et une priorité : la visibilité des policiers et qu'ils aillent vers la population.

Pour chaque thème, les groupes devaient noter 1- les choses à conserver, 2 - les choses à faire évoluer, 3 - ses propositions . Dans les restitutions on a parlé fortement  des regroupements des jeunes, de la drogue, de la présence policière;  de l’éclairage, du stationnement sur les trottoirs, de la propreté ...

On a souligné " l'esprit de quartier ", la qualité des transports. Des propositions ? Développer des actions autour de l'interculturalité, de tout ce qui permettrait de mieux se connaître, développer des espaces de jeux et de musculation .

Les actions pour l'emploi à Kermoysan sont nombreuses PIMM'S, forums, bus de l’entreprenariat... mais on réclame le développement des modes de garde des enfants, des traducteurs,  un marché local, la baisse des loyers commerciaux ...

Pas un seul dentiste

Pour la santé, même constat que partout : le manque de médecins - même si Kermoysan n'est pas un désert médical. Il manque surtout les dentistes. On regrette la suppression du centre social il y a quelques années, on aimerait que le restaurant solidaire puisse redémarrer, qu'il y ait plus de propositions pour les personnes âgées et qu'on installe enfin des toilettes sur le terrain blanc.

 

Il faut voir ...

Cet après-midi, toutes les réactions étaient positives, excellentes sur le pique-nique offert par la ville. Mais le quartier attend fermement les retours de ces échanges. " Il faut voir " m'a-t-on plusieurs fois dit. (D'autres réunions sont prévues).

 

Pour mémoire, voici les phrases qui devaient faire réagir les participant(e)s :

1- " Kermoysan est devenu tranquille ".

2- " A 6% de chômage, pas de problème pour trouver un emploi ! ".

3- " Depuis le Covid,  la santé est mieux prise en charge ".

Ce matin, les habitants de Kermoysan se sont exprimés, nombreux, sur leur quartier Ce matin, les habitants de Kermoysan se sont exprimés, nombreux, sur leur quartier
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J
La première photo ma plaît bien. On y voit beaucoup de gens travaillant ensemble et sur la table devant tout le monde à l'écoute d'un jeune.
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L
Une belle restitution de ce beau moment d’échanges sur des sujets passionnants de notre quotidien. J’ai lu ici où là des choses plus clivantes. Mais qui reflètent plus l’idée que l’on veut se faire de notre quartier que de ce qu’on y vit.Pas de recettes miracles: de l’humain, du respect, de l’éducation, de la solidarité. L’école reste la clé.L’éducation populaire son complément. L’emploi indispensable; Mieux faire connaître les filières de formation et surtout sortir des stéréotypes des métiers pour les quartiers populaires. Enfin oui la sécurité est indispensable. Mais avant tout celle que l’on obtient par une politique de justice bien comprise par le citoyen. La police partout, les caméras ne feront rien si les habitant.es que nous sommes ne voient et ne ressentent pas ses effets. Supprimez le trafic. Ne le déplacer pas dans l’espace géographique du quartier ou entre les villes.ce matin encore il vous été dit ce sentiment de peur. Il reste partagé . Plus ou moins… pour certain.es très fortement. Continuons à en débattre, à échanger ensemble sur ces craintes. Mais n’oublions pas que celles-ci s’appuient aussi sur des idéologies rances qui progressent dans notre société. Le nier est aussi se voiler la face…
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P
Merci Loïc. Tu n'étais pas dans notre salle pour entendre Max Relouzat nous dire : " Ne vous plaignez d'avoir des jeunes ! ".