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Publié par Penhars infos

 



Alain Gérard, sénateur (UMP) du Finistère, ne se représente pas. Tout à droite, Maryvonne Blondin, en deuxième position sur la liste PS. (archives 2007).



Le Finistère compte actuellement trois sénateurs et sénatrice PS et un sénateur UMP. La perte de plusieurs villes moyennes par la gauche aux dernières élections municipales devrait changer cette répartition. Au moins deux sièges pour la droite.

 

 

 

Dans les départements qui élisent quatre sénateurs ou plus, le vote du collège électoral se fait par liste complète, sans panachage ni vote préférentiel. Un seul tour et l’attribution des sièges à pourvoir suit la règle de la plus forte moyenne. La date limite pour le dépôt et le retrait des candidatures est fixée au deuxième vendredi précédent le scrutin(18h). Jusqu’au vendredi 12 septembre, un parti ou un groupe peut donc dire qu’il présente une liste et la retirer au dernier moment pour diverses raisons.

 

Cinq listes

On annonce cinq listes dans le Finistère. Chacune doit comporter six noms. On combine les diversités géographiques et sociales, les alliances, le renouvellement, l’expérience ou le charisme… N’ont de chance d’être élus que les deux premiers, peut-être, exceptionnellement, le troisième.

 

Le PS

La liste PS est menée par François Marc, sénateur sortant. Il sera réélu. Derrière lui, Maryvonne Blondin, vice-présidente du conseil général (Quimper II). Oui, sans doute. Quant au troisième, Jean-Luc Fichet, lui aussi vice-président du conseil général, ce sera très dur. Car il y a la liste des Verts et surtout, celle de l’UDB-Gauche alternative, menée par Christian Troadec, maire de Carhaix. Dans son blog, le député J-J Urvoas (PS) l’appelle « le diviseur de la gauche ». « Haro sur le baudet », oubliant les frictions locales et « les guignols » nationaux !

 

L’UMP

« J’y vais, j’y vais, moi aussi, moi toute seule alors ». Quel cirque ! Finalement, comme d’habitude, c’est Paris qui tranche, sans tenir compte de l’avis des « locaux ». L’investiture est accordée à Philippe Paul (UMP) et à Agnès Le Brun (divers droite), deux jeunes qui ont « gagné » Douarnenez et Morlaix aux municipales. Ce qui met en rage les RPR purs et durs qui se trouvent floués. Jusqu’à hésiter au moment du vote ? Cependant, quelques jeunes RPR s’excitent devant ce choix de la jeunesse. « On vire enfin quelques vieux ! ».

 

L’Union Centriste

Cette liste du centre, menée par le MoDem Michel Canévet, maire de Plonéour-Lanvern, peut gêner non pas l’UMP mais la candidate Agnès Le Brun sur la liste UMP. Elle attirerait des voix de l’UMP-RPR que Michel Canévet connaît bien. Des copains qui l’ont gentiment aidé à prendre sa décision. A défaut des vieux briscards UMP de la politique, Hélène Tanguy (Le Guilvinec) et Roger Le Goff (Fouesnant), mis au pas par Paris.

 

Le cas Troadec

Incontrôlable, Christian Troadec, maire de Carhaix. « Un cas clinique », diront certains. De la gauche qui gueule. Un empêcheur de tourner en rond. Le taureau de l’écusson de sa ville. Quel score ? Une inconnue. Ce seront des voix en moins pour le PS. Rien à dire, si c’est le choix des grands électeurs. Le PS va-t-il fustiger tous ceux qui voteront Christian Troadec ? Au fait, il a sur sa liste l’UDB Georges Cadiou, l’adjoint au maire de Bernard Poignant à Quimper, chargé des politiques publiques de l’eau.

 

Les Verts

La cinquième liste. Celle qui enlèvera aussi des voix au PS. Pas beaucoup, puisque le score départemental des Verts doit tourner autour des 5%. Penhars infos avait annoncé que Jean-Pierre Bigorgne, conseiller municipal de Quimper, aurait pu mener cette liste. Ce sera finalement Jean Augereau (Brest rural), porte-parole régional des Verts. Avec Martine Tressard, conseillère municipale de Quimper. (correction faite le 14 septembre. Penhars infos avait confondu  les Martine du conseil municipal, Martine Petit et Martine Tressard).

 

Simulation du scrutin

Le Finistère compte 2096 grands électeurs. 2011 délégués des conseils municipaux, 8 députés, 23 conseillers régionaux et 54 conseillers généraux.

 

Pour trouver le nombre de sièges qu’obtient chaque liste, selon la règle de la plus forte moyenne, il faut chercher le quotient électoral en divisant le nombre de suffrages exprimés, 2096, s’il n’y a ni blancs ni nuls, par le nombre de sièges à pourvoir (4). Le quotient électoral du département est de 524.

 

On obtient la plus forte moyenne en divisant les résultats des listes par 524.

 

Imaginons

-       PS         : 740 divisé par 524 = 1,41    Un siège

-       UMP      : 800 divisé par 524 = 1,52    Un siège

-       Centre   : 290 divisé par 524 = 0,55

-       Troadec : 177 divisé par 524 = 0,33

-       Verts      :   89 divisé par 524 = 0,16

 

Il reste deux sièges à attribuer. On reprend les résultats en tenant compte du siège obtenu.

PS : 740 divisé par 1+1 = 370. UMP : 800 divisé par 1+1 = 400. Centre : 290 divisé par 0+1 = 290. Troadec : 177 divisé par 0+1 = 177. Verts : 89 divisé par 0+1 = 89.

L’UMP obtient un deuxième siège.

 

On continue

PS : 740 divisé par 1+1 = 370. UMP : 800 divisé par 2+1 =  266. Centre : 290 divisé par 0+1 = 290. Troadec : 177. Verts : 89.

Le PS obtient son deuxième siège.

 

Ces scores sont complètement farfelus ! Vous pouvez établir vos pronostics avec vos propres chiffres. C’est si facile.

 

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C
farfelue ? au contraire, je trouve cette analyse plutôt fine ! félicitation  
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